dimanche 30 décembre 2012

confessionnaliser et politiser son discours

Il est bien temps pour les catholiques de confessionnaliser et de  politiser leur discours. N'en déplaise à la volonté de construire un monde ne faisant pas politiquement référence à Dieu et aux racines chrétienne des nations initiée par Vatican II...

Il n'y aurait que les musulmans, les juifs, les laïcards  Francs-maçons qui auraient le droit de le faire? Sortons de cette enfermement, et en attendant réjouissons nous avec les mots  souvent forts bons de Gilbert Collard. Ce  n'est pas un militant catholique, mais saluons en lui un des très rares hommes politiques libres  qui ose dire ce qu'il pense et s'efforce de défendre pour le mieux notre pays.

Merci pour ce que vous faîtes, Monsieur le député.


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C’est un Combes !
" Du bas de ses trois pommes de deux pour cent aux élections Cécile Duflot se prend pour le Petit Père Combes. Elle cherche à jeter, par un effet d’annonce, le discrédit sur l’Eglise de France. Au passage elle insulte la mémoire de l’abbé Pierre et de soeur Emmanuelle qui, dans l’Eglise, ont fait pour les pauvres plus qu elle ne fera jamais avec son culot médiatique d écolo bobo bien au chaud.
Comme si l’église avait attendu la menace de réquisition pour organiser l’accueil des sans abris. Madame Peppone est comique dans sa tentative indigne de salir les bonnes volontés discrètes qui dans le cadre « d’hiver solidaire », du « Corref », de « l’association des cités du secours catholique » oeuvrent pour héberger les sans-abris. Les catholiques en ont ras-le-bol de ces vieilleries du bigotisme d’extrême gauche qui accepte que la CGT possède des châteaux inoccupés sans dire un mot et s’acharne exclusivement sur l’Eglise dont le fondateur fut le premier sans logis de l’Histoire. Ce ministre de la discorde religieuse devrait être délogé de son ministère et aller coucher sous les ponts de la partisanerie imbécile.
Il serait temps que les catholiques de France se réveillent, notamment dans leur hiérarchie peureuse, pour que cessent les attaques idéologiques. Ce coup bas est l’une des armes utilisées par la propagande verte dans le débat tronqué sur le mariage gay auquel l’église s’oppose lucidement. Cela s’appelle l’argument ad hominem. On cherche par tous les moyens à discréditer l’adversaire pour réduire la portée morale de son message. Madame Peppone a raté son coup.
Si Hollande était un vrai président, il devrait lui sonner les cloches et l’envoyer crécher ailleurs par respect pour tous les catholiques insultés.
Si Paris ne vaut plus une messe, la concorde vaut bien un ministre. A la rue, Duflot !" 

Gilbert Collard




dimanche 23 décembre 2012

13 janvier 2013, l'AMCS invite à se rendre  A Paris:

Pour la famille, contre l'ouverture du mariage et de l'adoption aux homosexuels, contre la procréation médicalement assistée qu'ils revendiquent...

Sans compromis, courbettes devant les lobbies homos:
- sans char homosexuel  comme annoncé pour "la Manif  pour tous"  du collectif dirigé par Frigide Barjot ( elle ne devrait d'ailleurs pas mettre pas en exécution cette annonce au regard des protestations de catholiques ayant prévu d'aller à sa manifestation);
- sans invitation à applaudir les  éventuels homos qui s'embrasseraient sur le parcours en signe de protestation à la "Manif pour tous" ( contrairement à ce qu'a déjà fait la-même Frigide Barjot le 17 novembre);
- sans propos extravagants, digne des lobbies homos ( manifestation "pour une homo-éducation" d'une Barjot d'abord "contre l'homophobie...pour l'amour homosexuel" -  Canal +,  "Le grand journal", le 20 décembre, etc...).

A une manifestation organisée par des catholiques, avec un langage clair, non vicié; celui du catéchisme de l'Eglise catholique préfacé par Jean-Paul II ( pour lequel  « les actes d’homosexualité, intrinsèquement désordonnés » § 2357), mais ouverte aussi à ceux qui ne le sont pas.

Pour diverses raisons, le point de rendez-vous a changé: le parcours prévisionnel part des Tuileries et va jusqu'à l'Ecole militaire.

Communiqué d'Alain Escada en date du 22 octobre 2012

 
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"Pas un jour ne passe sans que la propagande gouvernementale ne cherche à développer sa vision effrayante d'un "meilleur des mondes". Théorie du gender, "mariage" homosexuel et réthorique transgenre font bon ménage au catalogue des folies préparées par un parti socialiste bien éloigné des préoccupations des ouvriers. Pour le choix de vos cadeaux de Noël destinés aux enfants, avez-vous suivi les conseils de Madame Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des Femmes et porte-parole du gouvernement, qui souhaite des jouets asexués ? Il y a quelques jours, elle visitait, accompagnée de journalistes, un hypermarché Super U dont elle salue le dépliant publicitaire dans lequel on voit des petits garçons jouer à la poupée et des fillettes se précipiter sur les voitures miniatures. C'est qu'il faut préparer dès le plus jeune âge la confusion des esprits ! Quant aux revendications  de PMA (procréation médicalement assistée) et de GPA (gestation pour autrui), elles apparaissent désormais comme le supplément inévitable au projet de loi sur le mariage et l'adoption.
Sans hésitation, je rappelle donc toute l'importance de nous mobiliser le 13 janvier prochain. Mais pas n'importe quelle mobilisation, pas une mobilisation qui nous fasse honte. Je sais que certains s'imaginent que nos inquiétudes vis-à-vis de Mme Barjot et du détournement de la manifestation qu'elle entend présider seraient réglées parce qu'il n'y aurait plus de char homosexuel (si l'on en croit son comparse Xavier Bongibault sur Facebook). Cependant, non le problème n'est pas réglé pour autant. Il ne s'agit là que de la pointe de l'iceberg.
Chaque passage de Mme Barjot dans les médias confirme ses étranges connivences avec le lobby homosexuel à l'origine du projet de loi qu'elle prétend combattre !
Sur Canal + ("Le grand journal"), 20 décembre :
Question du journaliste : Vous êtes contre le mariage pour tous. Pourquoi ?
Réponse de Mme Barjot : "D'abord, je suis contre l'homophobie, je suis pour l'amour homosexuel,..." Cela situe bien les priorités de celle qui cherche à s'accaparer le mouvement de résistance populaire que l'on constate partout en France.
La ministre Najat Belkacem parle ensuite de Civitas. Réponse de Mme Barjot : "Je vous dit fermement que CIVITAS ne sera pas dans ou à côté de notre cortège du 13 janvier 2013. Je m'y engage. Nous sommes en négociation avec la préfecture de police. Nous avons demandé à ce qu'ils soient de l'autre côté de la Seine. Ils seront rive droite, où ils veulent mais pas chez nous."
Toujours dans la même émission, Mme Najat Belkacem revient sur l'homophobie. Réplique de Mme Barjot : "Vous savez très bien. On me voit la jambe en l'air au Banana tout le temps..." Pour décoder cette élégante réplique, il faut savoir que le Banana Café est le bar "gay branché" de Paris. A chaque conférence de presse de la "manif pour tous", Mme Barjot porte la veste du Banana Café sur le dos.

Quant à la question des chars à la manifestation cornaquée par Mme Barjot, le site du journal "Le Monde", dans un article rédigé ce vendredi 21 décembre, parle de la présence annoncée de "plusieurs chars festifs"

Soyons clairs  :
1) Les gens ne viennent pas à Paris le 13 janvier prochain dans l'intention de faire la fête, avec ou sans char gay, mais pour protester contre un projet de loi qui vise à dénaturer le mariage et la parenté et à défigurer le concept de famille.
2) Les gens viennent pour réclamer le retrait de ce projet de loi nocif, pas pour demander un "pacs+", pas pour demander une "homo-éducation" (ce qui est bien plus grave que la question du char gay), pas pour défiler contre l'homophobie et proclamer qu'ils sont "pour l'amour homosexuel"...

Catholiques pour la Famille, rassemblons-nous le 13 janvier prochain !
Je termine en précisant que nous avons déclaré à la préfecture de Paris une manifestation partant à 13h du Jardin du Luxembourg pour se diriger vers l'Ecole Militaire où nous avons l'intention de terminer exactement comme le 18 novembre, en catholiques, conscients que cette bataille ne se gagnera pas en dansant mais par le recours à la grâce surnaturelle. De son côté, Mme Barjot avait annoncé pour le 13 janvier 2012 trois points de départ différents. Nous en annonçons donc un quatrième (totalement libéré de Mme Barjot et de ses errements) sous l'intitulé "Catholiques pour la Famille" même si ce défilé n’est nullement exclusivement réservé aux catholiques et attirera sans nul doute beaucoup de Français de bon sens. Simplement, ici on ne cherchera pas à faire illusion, on ne fera pas mystère de sa foi, on ne tiendra pas de discours équivoque, on réclamera avec détermination le retrait immédiat du projet de loi visant à dénaturer le mariage et la parenté sans céder le moindre de nos principes en offrande au « politiquement correct ».  
A quelques heures de Noël, ce moment intense durant lequel nous célébrons la naissance de l'enfant Jésus, divin fils, ayons l'humilité de méditer ces paroles de Saint Pie X : "Si la génération actuelle a toutes les incertitudes et toutes les hésitations de l'homme qui marche à tâtons, c'est le signe évident qu'elle ne tient plus compte de la parole de Dieu, flambeau qui guide nos pas et lumière qui éclaire nos sentiers".
Au nom de toute l'équipe de CIVITAS, je vous souhaite une Sainte Fête de Noël !"

Alain Escada, président de CIVITAS

jeudi 20 décembre 2012

 Communiqué d'Alain Escada, Président de Civitas

 

Catholiques pour la Famille, retrouvons-nous le 13 janvier

18nov-manif1.jpg"Dimanche 16 décembre, malgré les appels conjoints du parti socialiste, des écologistes, de toutes les extrêmes gauches, des syndicats et de tout ce que le lobby homosexuel compte d’associations subventionnées, la manifestation nationale en faveur du « mariage » homosexuel n’a pas été très impressionnante mais a reçu le meilleur accueil des médias.
Pierre Bergé, richissime magnat de la mode mais aussi de la presse, par ailleurs  généreux financier à la fois du PS et du lobby homosexuel, était au rendez-vous. Interrogé par des journalistes à propos des revendications de PMA (procréation médicalement assistée) et de GPA (gestation pour autrui), il s’est illustré par cette saillie révélatrice : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ?». Des propos qui répugnent et font frémir, promettant l’émergence d’une nouvelle forme d’esclavage au sein d’un monde déshumanisé. Des propos qui, prononcés dans la bouche d’un homme influent, confirment toute la nécessité de redoubler d’efforts pour faire échec à un projet de loi funeste, véritable boîte de Pandore ouvrant la voie à bien des horreurs.
Impossible, dès lors, de ne pas revenir sur les mobilisations du 13 janvier prochain. J’utilise volontairement le pluriel parce que ces mobilisations seront bien de deux types.
La première, sous la tutelle de « Frigide Barjot » et de Xavier Bongibault, entretient une confusion des messages au profit d’une attitude « gay friendly » désormais soulignée par plusieurs organes de presse. En annonçant le 13 décembre dernier sur RMC qu’un char homo participerait à la manifestation du 13 janvier et en invitant tout le monde à venir y danser avec ses amis homos, Mme Barjot a choqué beaucoup de Français se préparant à rejoindre cette manifestation. Ses mots ont-ils dépassé sa pensée, comme nous l’écrivent certains membres de son entourage ? Pas le moins du monde et il suffit pour s’en convaincre de s’intéresser à ses autres déclarations ou écrits en faveur d’un « PACS+ » ou d’une « homo-éducation ».
Cette atmosphère est-elle secondaire ? Non, car elle renvoie à l’homme de la rue qui observe ce défilé un message contradictoire. Déjà, le 17 novembre dernier, un journaliste d’une équipe de télévision peu soupçonnable d’être un « catho coincé » m’avait spontanément dit que l’arrivée du char de danseurs lui avait fait penser à une gay pride.
Ne faut-il pas néanmoins faire abstraction de cette déviance dans le seul souci de servir l’objectif commun ? Non, on ne peut, sous l’apparence d’un bien, faire avancer la cause du mal. Les malheureux marcheurs qui se joindront à Mme Barjot cautionneront involontairement toutes les iniquités des organisateurs de cette manifestation. Les messages latéraux de cette manifestation agiront comme une pernicieuse et déplorable propagande qui contamine les esprits tel un lent poison. Quel parent peut amener là ses enfants, quel prêtre peut conduire là ses paroissiens, sans s’inquiéter de la façon dont il devra expliquer pourquoi Mme Barjot fait applaudir des duos homosexuels qui s’embrassent ?
Catholiques pour la Famille, rassemblons-nous !
La seconde mobilisation qui vous est proposée ce 13 janvier pourrait être considérée comme le rassemblement des Catholiques pour la Famille (ce qui devrait être un pléonasme) même si elle n’est nullement exclusivement réservée aux catholiques et attirera sans nul doute beaucoup de Français de bon sens. Simplement, ici on ne cherchera pas à faire illusion, on ne fera pas mystère de sa foi, on ne tiendra pas de discours équivoque, on réclamera avec détermination le retrait immédiat du projet de loi visant à dénaturer le mariage et la parenté sans céder le moindre de nos principes en offrande au « politiquement correct ».
Nous n’allons pas descendre dans la rue pour faire la fête mais pour protester. Bien loin de danser pour saluer la loi que l’on prétend combattre, nous la dénonçons comme une calamité et nous prions Dieu de nous en préserver.
N’est-ce pas affaiblir la mobilisation ? Non, ce qui affaiblit l’efficacité de la formidable mobilisation populaire qui se prépare, c’est d’en détourner frauduleusement le message par un habile double langage. Si nous laissions libre cours à cette manipulation, non seulement cela équivaudrait à coopérer indirectement au mal mais cela amènerait beaucoup d’esprits lucides à rester chez eux le 13 janvier prochain. Au contraire, nous offrons une alternative qui ne fera que renforcer la présence massive des opposants à ce projet de loi dans les rues de Paris ce 13 janvier prochain. Solidaires des autres manifestants du jour, nous serons par contre désolidarisés et distants de Mme Barjot et de ses comparses.
A tous les Catholiques pour la Famille, ainsi qu’à tous les Français de bon sens, nous fixons rendez-vous le 13 janvier à 13h place Pinel (métro Nationale).
A toutes fins utiles, je terminerai par cette citation de Pie IX : « L’athéisme dans les lois, l’indifférence en matière de religion et les maximes pernicieuses (…) sont véritablement la cause de la ruine des Etats »."
Alain Escada, président de CIVITAS
Excellentes explications  de Jean-Pierre Maugendre, Président de Renaissance Catholique sur la manifestation du 13 janvier du nom de "Manif pour tous", ou les raisons de manifester autrement le même jour, avec un message qui n'emprunte pas une partie de ses mots ( porteurs de signifiants fabriqués par ceux qui subvertissent notre société) et de son message à nos adversaires.


La manif pour tous

13 janvier 2013 (suite) : peut-on bâtir sur la tromperie  ?

Le 13 janvier 2013 à Paris


L’opposition à la légalisation du mariage homosexuel s’amplifie prenant des formes diverses (Collectif des maires pour l’enfance, Entente parlementaire pour la famille, pétitions, …) pendant que la manifestation du 16 décembre dernier, organisée par les activistes de la LGBT, a réuni bien moins de manifestants que les manifestations des 17, 18 novembre et 8 décembre 2012. Signe des temps qui ne trompe pas : même Jean-François Copé, président contesté de l’UMP, dont les convictions semblent se réduire à anticiper les vents dominants, a appelé à manifester le 13 janvier prochain. Si nous savons qu’ici bas, le bien et le mal sont toujours inextricablement mêlés, comme le bon grain et l’ivraie, et que la politique est l’art du possible, les difficultés que nous évoquions dans notre précédente chronique, « Que faites-vous le 13 janvier 2013 ? », à propos de La manif pour tous, n’en persistent pas moins. On peut même dire qu’elles s’amplifient.

Un seul objectif : le retrait du projet de loi dénaturant le mariage.

L’objectif unique de cette manifestation devait être, à l’origine, d’exiger le retrait du projet de loi souhaitant légaliser le mariage pour les duos homosexuels, en leur accordant la possibilité d’adopter des enfants. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Le champ des revendications des organisateurs de La manif pour tous, en effet, s’est notablement élargi. Il s’agit désormais de manifester « contre l’homophobie  », de refuser la « PMA pour tous  » ce qui revient, en bon français, à l’accepter pour certains et surtout de soutenir « l’homo-éducation des familles homosexuelles  » en promouvant un « PACS +  ».
Or si l’on admet qu’il peut y avoir des « familles homosexuelles » pratiquant une « homo-éducation » légitime, si l’on demande même que la loi soit aménagée pour en faciliter l’exercice, pourquoi refuser le « mariage pour tous  » ?
Concernant l’homophobie nous avons là un exemple chimiquement pur de piège sémantique. Une phobie c’est, à l’origine, une crainte (claustrophobie, agoraphobie) qui, dans un sens courant, est devenue une hostilité, une haine (xénophobie). Quant à la racine « homo », elle signifie identique comme dans homogène ou homonyme. L’homophobie c’est donc, étymologiquement, la peur ou la haine de ce qui est identique. Concrètement, le bon peuple comprend la haine des homosexuels, ce qui est l’objectif poursuivi. En effet, il existe deux réalités distinctes : d’une part, les homosexuels envers qui l’Église (cf. Catéchisme de l’Église catholique, § 2358) demande de faire preuve de « respect, compassion et délicatesse  » et d’autre part « les actes d’homosexualité, intrinsèquement désordonnés  » (§ 2357). En réussissant à imposer son vocabulaire, l’ennemi est assuré de la victoire car toute réserve ou critique de l’homosexualité est présentée comme une attaque contre les homosexuels. Voilà du travail de professionnel !
Sur la forme, il est en outre de plus en plus clair que les catholiques et leurs évêques sont les bienvenus, qu’ils constituent d’ailleurs l’immense majorité des troupes, mais qu’on leur demande d’être discrets, très discrets… De nombreux témoignages convergent sur la volonté des organisateurs de cacher les soutanes, de dissimuler les cols romains, de subtiliser les drapeaux français frappés du Sacré-Cœur mais, dans le même temps, de laisser flotter les drapeaux arcs-en-ciel de la fierté homosexuelle et de religieusement respecter les femmes voilées.
Un char d’homosexuels est même prévu le 13 janvier 2013, ce qui permettra à Frigide Barjot de renouer avec l’ambiance de la Gay Pride à laquelle elle a participé de nombreuses années durant sur le char du Banana Café, selon ses déclarations sur Radio Notre-Dame le 19 novembre dernier (nous mettrons sur le compte d’un réveil difficile son affirmation, dans la même émission, selon laquelle elle aurait participé à la première Gay Pride à New York en 1969, à l’âge de 7 ans ! Voilà une militante précoce !).

Habileté, ambiguïté ou déloyauté ?

On peut bien entendu considérer qu’il y a là une habileté bienvenue et que la même Frigide Barjot a su, par là, percer le mur du silence, sortir notre revendication de son image ringarde et moisie, éviter de prêter le flanc aux caricatures médiatiques. La question est de savoir à quel prix. Ce prix peut-il être celui de la vérité sur ce que nous voulons et sur ce que nous sommes ?
Que la proclamation de toute la vérité ne soit pas possible à tout instant, peut-être. Le Christ lui-même ne dit-il pas à ses apôtres : « J’ai encore bien des choses à vous dire mais vous n’êtes pas maintenant en état de les porter  » (Jn XVI, 12). Ne demande-t-Il pas aux fils de la lumière d’être aussi habiles que ceux des ténèbres ?
Cependant entre ne pas dire toute la vérité et tenir des propos erronés, il y a plus qu’une nuance ! Dans Evangelium vitæ (§ 73), Jean-Paul II ne légitime, à propos de l’avortement, le soutien à des législations imparfaites que dans la mesure où il s’agit « de limiter les préjudices (…) et les effets négatifs d’une telle loi » sans cependant que ne puisse être remise en cause « l’opposition manifeste absolue  » des intervenants à des positions réprouvées par l’Église.
La tolérance, relative, dont bénéficie Frigide Barjot de la part des médias, justifie-t-elle notre ralliement au PACS et à la lutte contre l’homophobie ? Ce ne sont que des mots diront certains. Certes mais les mots ont un sens et un poids. N’est-ce pas Henri Lorin, confident et ami du pape Léon XIII qui déclara, une fois que le pape eut accepté de légitimer le mot de « démocratie-chrétienne  » dans un sens non politique : « Rome a avalé le mot, elle avalera bien la chose. » La suite a prouvé la pertinence de cette prophétie. Ne revient-il pas aux évêques qui soutiennent « La manif pour tous » de faire les mises au point nécessaires ? Elles libéreraient les catholiques du sentiment de s’être laissé entraîner dans un piège qui, sous prétexte de lutter contre la dernière en date des avancées de la culture de mort, revient à leur faire avaliser les précédentes comme d’heureux acquis.
La Vérité nous rendra libres.
Jean-Pierre Maugendre

mardi 18 décembre 2012


S'opposer au projet de loi contre l'ouverture du mariage aux homosexuels ne peut passer pour un catholique par la banalisation et l'approbation des pratiques homosexuelles pour répondre au diktat du politiquement correct et de la pensée unique obligatoire. Les choix de Mme Frigide Barjot pour la manifestation organisée par son comité sont inacceptables ( char avec des homosexuel, propos les plus saugrenus d'applaudir des homosexuels s'embrassant, de se dévêtir face à une éventuelle action des femen...).

 Les catholiques conséquents participeront à d'autres actions, notamment à la manifestation organisée par Civitas (logistique générale de la manifestation), Renaissance Catholique, Laissez-les-Vivre et d'autres associations amis qui indiquent qu'elles vont nous rejoindre au regard de la situation présente.





Nous reprenons ici le communiqué de presse du district de la Fraternité St Pie X et  vous indiquons qu'un car sera organisé au départ de Reims le 13 janvier matin pour permettre à ceux qui le désirent de rejoindre la manifestation non marquée par les courbettes envoyées aux lobbies homos, manifestation où les catholiques défileront en catholiques, mais qui n'est en rien réservée à eux, chaque mouvement pouvant venir avec ses proposes bannières sous réserve que les slogans qu'ils portent soient en adéquation directe avec l'objet même de la manifestation ( rejet du projet de loi de mariage homosexuel, d'adoption des enfants par des homosexuels et par ailleurs de procréation médicalement assistée à leur profit).


Des informations pratiques sur le départ de Reims seront données sous une dizaine de jours.

Prenez déjà  contact avec moi:
Jean-Claude Philipot
( tel : 06 34 98 49 28;  am.christianisme.et.societe@gmail.com)


Communiqué du District de France de la FSSPX
du mardi 18 décembre 2012
Entretien avec l'abbé de Cacqueray
à propos de la la manifestation du 13 janvier 2013

1 - Encouragez-vous les catholiques à se rendre à la manifestation organisée par madame Barjot le 13 janvier 2013 contre le projet du mariage homosexuel,?
Non. Je le leur déconseille vraiment. S’ils y vont, je pense qu’ils en reviendront ulcérés s’ils ne le sont pas déjà par les propos indignes que ne cesse de proférer cette personne. Je me trouve en profond désaccord avec l’esprit que le comité organisateur de cette manifestation veut lui insuffler. Toutes les concessions, toute l’obscénité, toute la vulgarité, toutes les compromissions semblent permises pour faire du nombre à tout prix.
Je ne critique pas les organisateurs de cette manifestation de rechercher le nombre. Mais tous les moyens ne sont pas permis pour autant.
La présence d’un char gay dans la manifestation sur lequel les manifestants sont invités à venir danser est une infamie. Comment est-il possible que le péché contre nature, l’un des quatre qui crie vengeance contre la face de Dieu, puisse être fêté et célébré dans un défilé organisé par des catholiques ? Comment un chrétien ou tout homme à qui il reste un peu de morale naturelle ou de bon sens pourrait-il supporter de voir le vice applaudi ? Il n’en a  pas fallu autant pour que le feu du ciel tombe sur Sodome et Gomorrhe.
Je rappelle par ailleurs que tous les pèlerinages, processions et manifestations catholiques sont normalement  autorisés en tant que tels dans notre pays. Or, en cette circonstance, ce ne sont donc pas les pouvoirs publics mais les organisateurs eux-mêmes de cette manifestation qui s’auto-censurent et interdisent toute prière et tout symbole catholique. Les catholiques se bâillonnent eux-mêmes : nous facilitons vraiment le jeu de nos ennemis.
Rien ne peut être bâti en dehors de Notre Seigneur Jésus-Christ. S’Il est mis de côté au début d’une entreprise, cette entreprise est vouée à l’échec. Cette manifestation, si elle attire une foule gigantesque, n’en sera pas moins une gigantesque forfaiture pour avoir d’abord banni Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour l’avoir ensuite remplacé par Satan en hissant la pédérastie sur le pavois.


2 - Mais si vous n'invitez pas à venir manifester le 13 janvier dans la manifestation de madame B., que proposez-vous d'autre ?
J’invite à une nuit de prières qui aura lieu dans tous nos prieurés dans la nuit du vendredi  4 au samedi 5 janvier ou dans la nuit du 5 au 6 janvier. Cette nuit de prières et de pénitence sera faite pour supplier le Bon Dieu, par l’intercession de la très sainte Vierge Marie, d’épargner cette vomissure supplémentaire à notre pays. Que l’on se mobilise nombreux dans chaque prieuré pour participer à ces nuits de prières.
Par ailleurs, il me semble que des associations catholiques (ou d’autres associations) de plus en plus nombreuses, déjà dégoûtées de la tournure qu’est en train prendre cette manifestation, sont en train d’organiser, ce même 13 janvier, un défilé qui exprimera publiquement la foi catholique. Beaucoup de catholiques et d’hommes de bonne volonté vont le rejoindre. Je ne vois pas des évêques ou des prêtres qui ont désormais annoncé leur venue à Paris, le 13 janvier, se fourvoyer dans une manifestation qui est en train de dégringoler si bas dans la démagogie et dans la boue du péché.


3 - Vous ne craignez pas que cette division nuise au combat global contre le projet de loi ?
Je reconnais qu’il aurait été bien mieux, évidemment, que cette manifestation déjà prévue ne rougisse pas de porter haut et clair la défense de la loi naturelle et la proclamation de l’Evangile. Mais, puisque l’impossibilité morale pour un catholique de se joindre à cette manifestation apparaît nettement, mieux vaut alors qu’un autre rassemblement soit organisé qui permettra et des prières de réparation dans la rue et des admonestations  aux autorités politiques de devoir retirer leur projet. 
D’ailleurs, puisque le nombre semble tenir tant d’importance dans les esprits, il est évident que l’existence de deux manifestations fera venir plus de monde que s’il n’y en avait eu qu’une  seule, comme elle se prépare ! Grâce à Dieu, je pense qu’il y a encore bien des français qui ne sont pas prêts à admettre le grand n’importe quoi. Je connais des catholiques, écoeurés par le projet Barjot, qui étaient sur le point d’annuler les cars qu’ils avaient organisés pour Paris mais qui reprennent espoir à cause de cette manifestation séparée. Les médias additionneront les chiffres des deux manifestations et il sera plus grand que s’il y en avait eu une seule !


4 - Etes-vous très opposé à  madame Barjot ?
Je n’ai rien contre madame B. (je ne la connais pas) comme je n’ai rien contre les personnes qui l’entourent et seront présentes à ses côtés le 13 janvier. Je sais simplement que l’homosexualité est un péché grave et que c’est mon devoir de prêtre catholique de devoir le rappeler. Je pense que madame B. lèse gravement les catholiques en banalisant ce péché et en le faisant applaudir et que son rassemblement n’est certainement pas inspiré par Dieu. Elle fait (consciemment ou inconsciemment, je ne le sais pas) le jeu de la révolution en adultérant la réaction qui aurait pu avoir lieu, et qui pourrait encore avoir lieu - nous prions pour cela -si elle amende radicalement son projet. En attendant, c’est faire œuvre de salut public de mettre un terme à la barjotisation des catholiques.


5 - Un dernier mot ?
Oui, l’anniversaire de l’Apparition de la très sainte Vierge Marie à Pontmain est le 17 janvier. Je voudrais rappeler la magnifique phrase qui s’inscrivit dans le ciel sous l’apparition de Notre-Dame, le 17 janvier 1871 : « Mais priez mes enfants. Mon Fils se laisse toucher. » Trois jours plus tard, les troupes prussiennes commençaient mystérieusement à se replier. Nous devons croire à la force de la prière pour demander à la très sainte Vierge Marie une victoire que nous n’obtiendrons pas sans Elle.  
Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France de la Fraternité Saint-Pie X

Entretien recueilli par La Porte Latine le mardi 18 décembre 2012.


vendredi 14 décembre 2012

            Communiqué CIVITAS

 à propos de la manifestation du 13 janvier


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"Le 13 janvier n’appartient à personne
La rue appartient à tout le monde

A l’évidence, l’ampleur de la mobilisation contre le projet de loi dénaturant le mariage et la parenté grandit chaque jour et s’étend à toutes les strates de la société française. Il ne fait plus aucun doute qu’une véritable marée humaine se répandra dans les rues de Paris le 13 janvier prochain pour exiger une seule chose : le retrait immédiat de ce projet de loi. Cette mobilisation populaire, il faut le répéter, n’appartient à personne et ne doit en aucune façon être transformée en troupeau anonyme, encore moins être détournée de ses objectifs.
C’est avec inquiétude que nous avons vu un comité s’autoproclamer organisateur de cette contestation populaire pour immédiatement chercher à la brider, à la formater, à l’uniformiser, à l’aseptiser. Trois personnes prétendent ainsi s’accaparer la direction de cette foule qui gronde : Xavier Bongibault, président de Plus Gay sans Mariage, Laurence Tcheng, présentée comme de gauche, et « Frigide Barjot » qui se revendique « déjantée ». Ce triumvirat peut bien être de bonne volonté mais quelle est donc sa légitimité pour vouloir diriger la manœuvre le 13 janvier prochain ? Si on n’est ni gay, ni de gauche, ni déjanté, comment peut-on se reconnaître en ces trois meneurs de revue ? Ce comité cherche manifestement à confisquer la mobilisation populaire à laquelle nous assistons au profit d'un discours ambigu (normalisation de l'homosexualité, obsession de demander aux catholiques de se "camoufler" en citoyens lambdas de la République, consignes vulgaires,...).

Une imposture
 
L’émotion est grande chez beaucoup de participants aux manifestations du 17 novembre ou du 8 décembre, qu’ils soient catholiques ou non, qui se sentent trompés après avoir observé des situations surprenantes. Que Mme Barjot et ses acolytes demandent d’applaudir des duos homosexuels s’embrassant, cela laisse pantois. Que Xavier Bongibault et ses comparses fassent une fixation sur la lutte contre l’homophobie, concept inventé par le lobby homosexuel pour intimider et disqualifier les opposants à ses revendications, c’est pour le moins troublant. Que Mme Barjot se flatte devant tous les micros d’avoir participé à toutes les « gay pride » et que, lors des conférences de presse qu’elle organise, elle pousse le souci du détail jusqu’à régulièrement porter une veste marquée du logo du « Banana Café », bar gay de Paris, cela souligne des connivences étranges.
La liste devient trop longue des errements que ce trio veut imposer à tous. Petit florilège des propos tenus ces jours-ci par Mme Barjot :
- ceux qui viennent manifester le 13 janvier « seront obligés de défiler contre l’homophobie » ;
- ceux qui arrivent avec leur chapelet, « ce sera gentiment : dehors ! »
- si des militantes de FEMEN se déshabillent, que les mères de famille en fassent autant « pour être en situation d’entamer un dialogue équitable »
- « La Manif pour Tous (…) rappelle qu’elle comprend les revendications d’homo-éducation (…) » (communiqué de F. Barjot du 13 décembre)
- « Le 13 janvier, il y aura un char des homos… et j’appellerai tout le monde à venir danser sur le char gay »
J’en arrête là tant c’est insupportable. Non, les Français qui viendront manifester le 13 janvier ne veulent pas d’une «homo-éducation » dans les écoles de leurs enfants ! Non, ils ne veulent pas d’un « PACS+ » ! Non, ils ne viennent pas pour danser sur un char gay !
Laisser passer ces erreurs graves, sous prétexte d’éviter les controverses, c’est permettre qu’elles se transforment en une gangrène qui corrompra tous les combats futurs.
Savez-vous ce qu’est le scandale ? C’est d’induire le prochain en erreur par des paroles ambiguës, équivoques. Que personne ne vienne tenter de relativiser ces paroles de Mme Barjot au nom de la « com » qui permettrait toutes les inepties. Vous pensez que les mots n’ont pas d’importance ? Ils en ont bien plus que vous ne vous l’imaginez. Les mots sont la physionomie extérieure des idées.

Le nombre n’est pas tout
 
Bien sûr, nous souhaitons tous que nos manifestations rassemblent de nombreux participants. Mais méfions-nous de faire du nombre un objectif essentiel et un critère prépondérant au prix de tous les sacrifices. C'est la vérité du message porté par les manifestants qui est essentielle.
Si un défenseur de la Famille et du mariage, sous prétexte d'être efficace et de faire nombre, commence par mutiler la vérité ou l'atténuer à sa fantaisie, il ne défend plus la vérité. Il peut bien être de bonne foi mais à force d'accommoder le message à ses vues étroites et à son faible courage pour le rendre, imagine-t-il, plus acceptable à l'adversaire, il ne défend plus la vérité mais une illusion.

Personne ne demande que le 13 janvier soit exclusivement réservé aux catholiques
 
Que nul ne se méprenne sur les raisons de ce communiqué
Je l’ai déjà dit et écrit souvent : il n’est pas besoin d’être catholique, chrétien, croyant, pour comprendre la nocivité de ce projet de loi. Et il faut se réjouir que des Français de tous milieux viennent jusque dans la rue crier leur indignation devant un projet gouvernemental qui souhaite défigurer l’institution du mariage et ouvrir la voie à la marchandisation de l’enfant.
Mais si personne n’imagine demander que cette manifestation soit réservée aux seuls catholiques, il serait plus absurde encore de tomber dans l’excès inverse et d’exiger d’eux de manifester dans un anonymat honteux. Ce serait absurde parce qu’aucun journaliste, malgré tous les efforts « déjantés » de Mme Barjot, n’est dupe : tous constatent bien que les catholiques constituent le gros des bataillons des manifestants contre ce projet de loi. Ce serait aussi absurde parce que, de la même façon que personne n’imaginerait arracher ni la kippa que porterait un manifestant juif sur la tête ni le voile que porterait une manifestante musulmane, il est impensable, inacceptable, inadmissible que le trio qui prétend cornaquer cette manifestation se permette de déclarer que la personne qui aurait son chapelet à la main, « ce sera gentiment : dehors ! ».

Les catholiques ne sont pas des citoyens de seconde zone
 
Par ailleurs, je dois dire mon exaspération d’entendre des catholiques déboussolés succomber aux recommandations tactiques douteuses de ceux qui sont avant tout très gênés à l’idée d’un réveil catholique. Comme si le message serait affaibli parce que porté en grande partie par un sursaut des catholiques. Qu’est-ce donc que ce raisonnement qui fait fi de toute espérance chrétienne alors qu’il est dit : « Par ce signe, tu vaincras ».
Quoi, les parlementaires et les maires nous écouteraient moins parce que la foule serait identifiée comme catholique pour une très large proportion ? Mensonge entretenu par ceux qui ne veulent surtout pas d’un réveil catholique. Qu’au contraire les catholiques s’affichent avec détermination, qu’il apparaisse un réveil catholique particulièrement perceptible chez la jeunesse, et le monde politique toujours volatile ne manquera pas d’estimer qu’il faut tenir compte de cet électorat redevenu militant.
Recommander aux catholiques de faire profil bas et de participer à la manifestation du 13 janvier comme s’il s’agissait d’un bal masqué, c’est se rendre complice des intégristes de la laïcité qui sont par ailleurs les rédacteurs du texte de loi que l’on prétend combattre. Réclamer la non-intervention de la religion dans le débat politique, c’est contribuer au développement d’un véritable athéisme social. Celui qui nie l’autorité de Dieu sur la société et sur les individus ne peut se prétendre catholique. On ne peut se dire catholique lorsqu’on pénètre dans une église et être simple citoyen républicain et a-confessionnel le reste du temps. On ne peut reconnaître au pied du tabernacle l’obligation de se soumettre à la volonté de Dieu, et s’y soustraire lorsqu’on est dans la vie publique. On ne peut être catholique durant la messe du dimanche matin et cacher sa foi durant la manifestation d’un dimanche après-midi !

Oui, nous manifesterons ce 13 janvier
 
A tous les catholiques, mais aussi à tous les Français de bon sens épris d’un discours porteur de vérité et sans concession pour le mensonge, je fixe solennellement rendez-vous le dimanche 13 janvier à partir de 13h place Pinel (métro Nationale) dans le XIIIème arrondissement.
La rue appartient à tout le monde et nous n’avons pas besoin de l’assentiment d’un comité « gay friendly » pour manifester !  Dès à présent, préparons les transports groupés pour faciliter la participation du plus grand nombre.
Comme le 18 novembre dernier, CIVITAS organisera l’encadrement logistique de ce rassemblement et y accueillera sans aucun esprit de chapelle tous ceux qui veulent le retrait de ce projet de loi. Banderoles, bannières, drapeaux et pancartes y seront les bienvenus (pour autant que les textes se rapportent directement à l’objet de la manifestation et respectent la législation française). Chacun y viendra coiffé et habillé comme il le veut. Les catholiques n’y auront pas honte de leur foi, sans que cela soit signe d’exclusion pour les autres."


Alain Escada,

Président de CIVITAS
Quand la vérité sur l'actualité française vient de la Russie

Nous reprenons ici l'excellent article de la Voix de la Russie. Indiquons ici que ce média fait d'excellentes analyses de ce qui se passe en France ( laïcisme de combat traduisant bien le rejet de toute référence religieuse, plus particulièrement catholique, l'immigration  massive extra-européenne, la pression fiscale, déni de démocratie, etc... ).

On ne le dira jamais assez. Sous les masques de la libéralisation et des droits de l'homme un nouveau totalitarisme  s'est mis en place et resserre son étau.


"Manifestation du 18 novembre, la démocratie à la française

13.12.2012, 10:50, heure de Moscou
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Manifestation du 18 novembre, la démocratie à la française

Photo : AFP
contre le mariage homosexuel qui a été attaquée par les sexistes du FEMEN le 18 novembre 2012.

Malgré que cet événement soit déjà vieux d’un mois, nous sommes allés à la rencontre d’un témoin qui se trouvait dans la manifestation du 18 novembre contre le mariage homosexuel et l’adoption des enfants par les couples homos. La parole en France n’a pas été donnée à ceux qui ont vécu l’agression organisée des membres importées du FEMEN.

Nous avons tenu à rectifier ce manque et donner la parole à Aurélien qui est aujourd’hui menacé pour avoir participé à cette manifestation et défendu la vraie démocratie, celle où les opinions peuvent s’exprimer sans être menacées d’attaques et d’agressions physiques. Son témoignage unique raconte une autre histoire et une instrumentalisation nette de l’événement. Elle devrait alarmer les Français sur l’état dangereux des libertés dans ce pays grand donneur de leçons et sur les connivences évidentes entre le pouvoir et une très large part des médias. Rendons hommage à ce Français courageux, le fait qu’il s’exprime le met personnellement en danger. Chapeau bas.

Laurent Brayard, La Voix de la Russie : Bonjour à vous Aurélien, avant de commencer sur le sujet qui nous intéresse pourriez-vous nous dire qui êtes-vous ?
Aurélien: Bonjour, je suis Aurélien, j'ai 22 ans, et j'habite en région parisienne depuis peu. Je suis catholique non pratiquant, et patriote.
La Voix de la Russie :Vous vous trouviez donc dans la manifestation de protestation
vembre dernier, elles étaient accompagnées en autre de Caroline Fourest, les médias ont beaucoup commenté, du temps a passé, que s'est-il réellement passé ?

Aurélien :La manifestation allait commencer, j'étais en fin de cortège avec ma femme et un couple d'amis. Quelques petits groupes de militants étaient dispersés autours de nous, ils avaient des autocollants sur leurs vêtements. Nous avons entendu des cris, et des slogans en anglais (« IN GAY WE TRUST » « FUCK CHURCH » etc.) nous nous sommes retournés, moi et ma compagne, et nous avons aperçu derrière la foule opaque, des femmes épaules dénudées, avec des coiffes de bonnes-sœurs. Il faisait froid ce jour-là, et j'ai immédiatement compris qu'il s'agissait des FEMENS.
Je les ai regardé s'approcher, elles se frayaient un chemin parmi la foule (dont de nombreuses familles avec enfants et poussettes car à cet endroit la manifestation était moins serrées) puis elles ont commencé à asperger les manifestants en direction de leurs visages, et tout autour d'elles, afin de faire disperser la foule (au début nous avons tous crus à des lacrymogènes vu la forme et la couleur des extincteurs repeint). Je me suis précipité sur l'une d'elle, que j'ai désarmé de son extincteur (la photo à fait le tour d'internet le soir même) et nous leur avons couru derrière jusqu'à les faire sortir de la manifestation afin que la police les interpelle.
La Voix de la Russie : des policiers se trouvaient-ils sur place ? Sont-ils intervenus ?
Aurélien :Comme lors de toute manifestation en France, les forces de l'ordre étaient bien présentes, CRS, policiers en uniformes, ils formaient un cordon de sécurité et bloquaient des rues, mais là où nous nous sommes fait attaquer, la police n'a pas bougé, et est restée à une vingtaine de mètres de l'évènement. Les journalistes eux étaient déjà présents, et uniquement à cet endroit de la manifestation (alors qu'il n'y avait aucune banderole, ni aucun cortège déployé), et ont réussi à photographier les FEMENS en pleine agitation. Comme la police n'intervenait pas, nous avons agi par instinct.
La Voix de la Russie : Est-ce que les sexistes du FEMEN parlaient le français ?
Aurélien :La plupart des slogans étaient en anglais, et une bonne partie des FEMENS n'étaient pas de nationalité française. La seule Française qui a donné des interviews par la suite est Eloïse Bouton, qui fait la Une des blogs sur Internet ces temps-ci, suite au fait qu’elle pourrait être une Escort girl. Ensuite nous avons assisté aux multiples entretiens d’Inna Shevchenko, qui ne parle pas un seul mot de Français, aidée d'une interprète à chacune de ses déclarations.
La Voix de la Russie : Vous-avez indiqué risquer des poursuites judiciaires, pourquoi êtes-vous visés plutôt que les agresseurs ? Avez-vous connaissance de plaintes contre elles par ailleurs ?
Aurélien :Après l'intervention des FEMENS et de Mme Fourest, qui n'a duré que quelques minutes, nous avons continué la manifestation dans le plus grand calme et durant 3 heures (sous l'œil de nombreux policiers). Une fois la manifestation terminée, je suis rentré chez moi, et j'ai découvert ma photo à la Une de nombreux médias sur Internet, et sur format papier le lendemain, avec une version totalement hallucinante des évènements de ce 18 novembre.
Le mercredi 28 novembre à 6 heures précise, j'ai été réveillé par les forces de l'ordre (le SIT plus précisément) qui m'ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J'ai ensuite fait 48 heures de garde à vue et 15 heures de dépôt (une sorte de prison sous le tribunal de Paris) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire Français, et l'obligation de pointer tous les 15 jours au commissariat de ma ville, tant que le jugement ne sera pas rendu. J'ai un travail, je n'avais pas de casier judiciaire, j'ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés ! Il y a eu 4 autres interpellés ce même jour…
La justice nous reproche de multiples coups et blessures (violences en réunions) avec ITT de moins de 8 jours. Les FEMENS se sont visiblement mise d'accord sur leur déclaration avant de porter plaintes, mais de nombreuses incohérences refont surfaces dans ces dernières. Madame Fourest quant à elle, a eu 2 jours d'ITT, mais jugeant ces 2 jours comme étant insuffisant, a réussi à avoir 5 jours lors d'une seconde expertise, ce qui ne l'a pas empêché de courir sur les plateaux des télévisions et radios le soir même et la semaine qui a suivi la manifestation.
La police a expliqué notre « arrestation musclée » comme étant liée à des ordres venant « d'en haut » car cette affaire était devenue trop médiatique. Concernant les poursuites envers les FEMENS, plusieurs plaintes ont été déposées, notamment par CIVITAS et d'autres manifestants, mais pour l'instant aucune suite n'est donnée, et je doute fort qu’elles puissent donner un résultat concret. Pendant ce temps nous risquons 45 000 € d'amende et 3 ans de prison, sans compter les dommages et intérêts.
La Voix de la Russie : Terrifiant constat en effet… Qu'est-ce qui motivait votre présence ce jour-là dans cette manif contre le mariage homo et l'adoption d'enfants par les couples homos ?
Aurélien :Depuis plusieurs années, la France chute, nous sommes en plein milieu d'une crise économique, les classes populaires se font de plus en plus écraser et presser par le gouvernement, et toutes nos valeurs sont mises à terre. Nous étions présents en tant que catholiques, mais surtout pour défendre nos valeurs et notre vision de la vie. Ce sont le peu de choses qu'il nous reste à l'heure actuelle. Pour le mariage, les homosexuels ont déjà le PACS, et rien dans la loi Française ne leur interdit le mariage. Si une telle polémique est présente, c'est à cause de l'adoption, car si le mariage homosexuel est banalisé, alors l'accès à l'adoption le sera aussi, et les enfants ne sont pas à considérer comme des jouets ou des animaux de compagnies.
Laurent Brayard, La Voix de la Russie :Aurélien, La Voix de la Russie vous remercie cordialement, pour avoir eu le courage de parler, et pour avoir eu le courage de témoigner, nous souhaitons que tout s’arrangera pour vous et que la France saura traverser les écueils autrement qu’en écorchant ses enfants. Bon courage et bonne chance à vous."

mercredi 5 décembre 2012

Projet de mariage pour les homosexuels: audition   de 5 religions par la commission des lois
 
Les socialos se foutent  des Français ou des catholiques (pour ce qui nous concerne), puisque le responsable religieux représentant moins de 800 000 bouddhistes, Français ou résidents, a autant de temps pour s'exprimer que le cardinal Vingt-Trois représentant près de 43 000 000 de catholiques. Pour eux, ne comptent ni le nombre de fidèles représentés, ni le fait que l'identité de la France plonge ses racines dans le christianisme. Pas très étonnant d'ailleurs: ils ont la haine de l'identité nationale; la nation se réduit  chez eux à la foi dans les idées de 1789....


Lisez  les 2 pages ci-jointes 

Elles décrivent comment  la commision d’audition parlementaire sur le projet de loi de mariage homosexuel a auditionné  les représentants de 5 cultes, chacun ayant "royalement"  10 minutes pour exposer sa position, du représentant de l'Eglise catholique à celui des bouddhistes de France.
Il faut dénoncer le scandale de cette pseudo audition transformée en réquisitoire contre l'Eglise catholique, de cette imposture, volontairement ignorées par la presse couchée et  aux ordres.

 On écoutera par ailleurs avec  intérêt l'extrait de l'audition mise en ligne plus bas.

*****************************************
Les lobbies homosexuels favorables à cette loi sont très actifs et reçoivent le soutien de diverses organisations.
L’évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, et son Académie diocésaine pour la Vie avait organisé les 30 novembre et 1er décembre un Colloque international pour la Vie.
Un collectif haineux et hétéroclite,  ramassis d’organisations gauchistes et LGBT, a lancé  une campagne d’affichage sur les murs de Biarritz, particulièrement odieuse contre l’évêque; ceci, dans le silence assourdissant de nos grands médias...
Imaginons une affiche similaire avec un grand Rabbin, ou un Iman... quel tollé ce serait.!....
 
Nous n’aurons qu’un seul moyen pour nous faire entendre:
Manifester à Paris en très, très grand nombre le 13 janvier 2013.
Puis par la suite, plus une voix pour le PS et ses alliés et vote pour des candidats qui partagent nos convictions sur ce sujet, qui respectent le christianisme et qui n'appartiennent pas au parti de l'actuelle majorité ( un membre du PS, même catholique, sera toujours tenu par la discipline et solidarité de parti une fois élu).

Nous reprenons ici l'excellent article qui vient d'être publié sur France Jeunesse Civitas.

Après cet article quelques pistes de réflexion  d'action politique sont rapidement  proposées.

" Cet antichristianisme qui se développe en France


ae-portrait souriant.pngLe Colloque pour la Vie organisé à Biarritz il y a quelques jours par Mgr Aillet a connu un traitement assez similaire à celui de la manifestation du 18 novembre organisée par CIVITAS contre le projet de loi dénaturant le mariage et la parenté. Voilà qui n'est pas un détail et qui mériterait l'attention de tous les catholiques de France.

Dans les deux cas, ces événements ont fait l'objet de provocations haineuses de la part de milieux unis par un antichristianisme primaire et viscéral qui s'accompagne d'une volonté explicite de subvertir la famille et la moralité. « Aillet, occupe-toi de ton c… », « God save the gouine », « Oui, oui, oui, à la sodomie, non, non, non, à l’inquisition ! », tels étaient les slogans de Biarritz. Parmi les porteurs de cette dernière pancarte, des hommes travestis en religieuses et des femmes affublées de cornes de diable. De quoi nous rappeler l'attaque des FEMEN dénudées, coiffe de religieuse sur la tête et inscriptions pornographiques et blasphématoires sur le corps.

Le second point commun entre ces deux événements, c'est leur traitement médiatique. Dans les deux cas, les médias n'ont que peu évoqué la réussite de mobilisation de ces événements. Quasiment tous les gros médias ont préféré, dans un cas comme dans l'autre, insister essentiellement sur les contre-manifestations, faisant la part belle aux agitateurs.

Troisième point commun : les propos de parlementaires socialistes à l'égard de ces événements. A propos de ce colloque pour la Vie, le député PS présent, Sylviane Alaux, parlait à la presse « de provocation pure et simple ». De quoi ici aussi nous souvenir des propos insultants tenus par différents ministres et parlementaires socialistes à l'égard de la manifestation du 18 novembre et de ces 20.000 participants. Et, bien sûr, jamais la moindre condamnation des provocations antichrétiennes pourtant incontestables. On se souviendra pourtant que la même famille socialiste n'avait pas manqué de dénoncer les "provocations" lorsque l'actualité s'était arrêtée sur une obscure bande-annonce -circulant uniquement sur internet- d'un film se moquant de Mahomet ou sur une caricature blessante pour les musulmans publiée dans Charlie Hebdo. Le parti socialiste confirme ainsi ce que beaucoup savaient déjà : au nom de la laïcité républicaine, il s'émeut de toute "islamophobie" tout en applaudissant chaque démonstration de "christianophobie".

Pour les fondamentalistes de la laïcité, l'ennemi c'est le christianisme. Il est essentiel que chaque catholique en prenne conscience."

Alain Escada, président de CIVITAS

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Face à ce phénomène, quelles positions politiques ( au sens non restrictif du terme) à adopter? Quelques pistes:
1) Dénoncer systématiquement tout propos public volontairement blasphématoire, porteur d'injure gratuite et outrancière envers une autorité religieuse ou même un simple fidèle pour ce qu'ils sont  et représentent et tout acte antichrétien. Ne pas accepter la banalisation des propos et actes antichrétiens;
2) S'appliquer électoralement parlant à faire battre tout candidat d'un parti appuyant les mouvements diffusant des propos antichrétiens ( mouvements homosexuels, dits du "planing famillial", etc...) ou liés à des officines qui directement ou indirectement, de façon plus ou moins occulte  diffusent cet antichristianisme ( loges maçonniques des diverses obédiences,  associations promouvant le laïcisme);
3) Appuyer électoralement parlant les candidats qui prennent nettement position contre ces attaques et, lorsque c'est le cas, qui sont catholiques ( priorité 1)  ou de toute autre religion faisant référence à l'Evangile (priorité 2). Dans ce cas de figure, considérer qu'un candidat d'un parti qui appuie ouvertement ceux qui propagent des propos antichrétiens ( Parti communiste, Parti socialiste, les Verts, et mouvements gauchistes de diverses obédiences) qui se classerait dans un même temps comme "chrétien" ( conviction religieuse mais incohérence politique, entrisme pour faire passer ses idées politiques, etc...) devrait être rangé dans la catégorie des candidats à faire battre ( la discipline de parti jouera toujours s'il est élu);
4) S'engager dans la Cité lors des consultations électorales en cherchant systématiquement à faire battre les candidats appartenant à des partis appuyant les propos et actes antichrétiens et à créer un jeu d'alliance avec les autres.