samedi 27 avril 2013

 Nous reprenons l'appel de Mgr Raffin, évêque de Metz. Il se termine sur l'idée d'un engagement concret à dimension politique. C'est le registre sur lequel nous sous sommes placés dans notre appel du 23 avril.

Jean-Claude Philipot

  

"Des chrétiens sont morts martyrs pour avoir refusé d’obéir aux lois immorales de l’Etat"



"Suite au vote en 2e lecture de la loi Taubira, Mgr Raffin, évêque de Metz, appelle les catholiques à la résistance :

« Au lendemain du vote de la loi « sur le mariage pour tous »

 Et maintenant qu’allons-nous faire ?

Nos gouvernants ont réussi à imposer à notre pays le « mariage pour tous », en dépit de l’opposition grandissante et sans doute majoritaire des français. Une telle précipitation surprend, au moment où la crise économique imposerait tant d’autres priorités plus urgentes ! Quoi qu’il en soit, ne regrettons pas la mobilisation de ces derniers mois qui aura permis à beaucoup d’hommes et de femmes de France de mieux s’informer et d’affiner leurs convictions.

Rappelons-nous que ce qui est légal n’est pas forcément moral. Il peut y avoir en effet des lois que notre conscience refuse de tenir pour justes, non seulement parce qu’elles sont contraires à nos convictions religieuses, mais parce qu’elles sont contraires à cette loi naturelle inscrite dans le cœur de tout être humain. C’est le cas de l’interruption volontaire de grossesse, légale en France, mais qui n’en est pas moins une atteinte grave à la vie et que refuse toute conscience morale éclairée ou non par la Parole de Dieu.

L’histoire de l’Eglise nous rappelle que des chrétiens sont morts martyrs pour avoir refusé d’obéir aux lois de l’Etat qui offensaient leurs convictions religieuses (sacrifier aux idoles, ne pas respecter le dimanche…). Elle nous apprend aussi que, par leur témoignage silencieux et la rectitude de leur conduite, les chrétiens ont transformé la société civile. Si, ces derniers mois, l’attachement aux valeurs s’est soudain réveillé, c’est parce que notre culture demeure quoi qu’on en dise imprégnée par le judéo-christianisme. Ne rougissons donc pas de nos convictions sur la famille et le mariage. Elles sont porteuses d’un vrai projet pour notre temps qui articule de façon cohérente la vocation des personnes, l’engagement au bien commun et l’avenir de la société.

1. Toute personne humaine est sexuée, elle est masculine ou féminine, non en vertu d’une décision personnelle, mais de par la naissance. C’est en acceptant cette caractéristique de son être qu’une personne peut grandir de façon harmonieuse et heureuse.

2. Ce qui fonde la famille, c’est un homme et une femme qui s’aiment et qui s’engagent à s’aimer dans la durée, en prenant la responsabilité d’élever les enfants qui peuvent naître de leur union. Cette responsabilité n’est pas seulement d’ordre privé : elle a une dimension sociale que les lois de l’Etat ont avantage à soutenir comme l’a fait jusqu’ici en France la législation sur le mariage civil.

3. L’enfant n’est pas un droit, c’est le fruit d’un amour entre un homme et une femme. Pour sa croissance humaine et spirituelle, l’enfant a besoin d’un père et d’une mère. Aucune manipulation technique ne pourra cacher cette réalité fondamentale.

4. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Certes, ils doivent être soutenus en ce domaine par les institutions de la République, mais celles-ci ne peuvent déposséder les parents de leur droit fondamental d’éducateurs de leurs enfants.

La résistance à laquelle les circonstances présentes appellent les chrétiens n’est pas la violence des zélotes contemporains de Jésus, mais la force tranquille des béatitudes, fondée sur la réflexion et le discernement, la méditation des Ecritures et la prière. L’homme des béatitudes ne tient pas pour acquis ce que tout le monde pense, dit et fait. Il ne tient pas pour acquis ce que l’opinion présente comme une évidence ou une certitude, il se laisse conduire par l’Esprit Saint vers la vérité tout entière.

Cette résistance devra tôt ou tard s’incarner dans des engagements concrets et elle a une dimension politique, mais il n’appartient pas aux pasteurs de l’Eglise de l’organiser, leur rôle est de soutenir et d’éclairer. Tel est l’objet de ce message."
Nous reprenons l'article de Jean Sévilla mis en ligne sur le site Boulevard Voltaire



"Eh les filles, enlevez votre bonnet phrygien !

marianne
Jean
Sévillia
Journaliste et essayiste.
Rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, membre du comité scientifique du Figaro Histoire, et auteur de biographies et d’essais historiques.
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Une remarque préalable : les Manifs pour tous, je les ai toutes faites, et ma famille de colleurs, tracteurs et veilleurs également. Par conséquent, qu’on ne me fasse pas le procès du grincheux qui boude dans son coin. Mais d’être opposé à la légalisation du mariage homosexuel ne m’a pas fait perdre la mémoire.
Or, je trouve bien curieux que, dans toutes ces manifs si sympathiques, des kyrielles de jeunes filles s’affublent d’un bonnet phrygien. J’ai bien compris l’idée que les organisateurs veulent traduire en les déguisant ainsi : l’heure est à la défense de la liberté contre la dictature. Mais précisément, parce que je sais un peu d’histoire de France, je m’autorise à souligner que le symbole est mal choisi. Car pour ce qui est du combat de la liberté contre la dictature, ce n’est vraiment pas du côté de la Révolution française qu’il faut chercher.
Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.
Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.
Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Égalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…
Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées.
Je ne cherche pas ici à ranimer de vieilles querelles idéologiques, et je sais que le succès de la Manif pour tous repose sur sa diversité et l’acceptation de cette diversité. Mais quand même. Jolies jeunes filles de 2013 qui vous promenez avec un bonnet phrygien, pensez aux crimes de 1793 : mettez-vous autre chose sur la tête. Je vous assure que vous n’en serez que plus belles."
Jean Sévillia, le 22 avril 2013

mercredi 24 avril 2013

 

Ce n'est rien...Pas la peine pour la "grande"  presse, et les chaînes de télévision à pensée unique obligatoire, aux ordres des laïcistes de combat (franc-maçonnerie) et du lobby homo, d'en parler. Ce ne sont que des chrétiens, et par ailleurs cela pourrait donner une mauvaise image de l'islam pour lequel les mosquées sont inaugurées en France par les élus du PS comme de la majeure partie  de la précédente majorité parlementaire.

 Lu sur l'Observatoire de la christianophobie:

"Une église attaquée à la roquette en Centrafrique : sept morts

Les événements dramatiques qui se déroulent en République Centrafricaine ne font pas la une de la große presse, d’où l’intérêt de cette information du Fil Rouge (Portes Ouvertes)…
« Deux roquettes se sont abattues sur le bâtiment de l’église et une autre a explosé dans la cour. Sept personnes ont été tuées et de nombreux enfants se trouvent parmi les blessés. Ils ont été rapidement acheminés à l’hôpital pour y être soignés » nous raconte Mbaye-Bondoi, pasteur de l’église évangélique victime de l’attentat.
Cette attaque s’inscrit dans un week-end de violence entre les troupes du Séléka, anciens rebelles aujourd’hui au pouvoir, et les habitants de Roy-Babé, un quartier de Bangui, la capitale de la Centrafrique.
L’église n’a probablement pas été touchée par hasard car depuis le début du conflit, en décembre 2012, les chrétiens sont particulièrement pris pour cible.
Depuis le soulèvement des rebelles et leur arrivée au pouvoir, de nombreuses maisons de chrétiens ont été pillées et détruites. Beaucoup d’églises ont aussi été prises pour cible.
La principale cathédrale de Bangui, les locaux de l’ONG Caritas (le Secours catholique) et de nombreuses communautés ont été attaqués par des hommes armés. « Nous vivons dans la peur » nous confie un prêtre catholique. « Les chefs du Séléka, aujourd’hui au pouvoir, devraient prendre des mesures pour protéger nos bâtiments. »
Après 3 mois de conflit, Michel Djotodia, le chef des rebelles du Séléka, a pris le pouvoir en mars 2013, chassant le président en place François Bozizé. Il est le premier musulman à devenir président de ce pays, et de nombreux chrétiens craignent une domination de l’islam car les rebelles parvenus au pouvoir sont majoritairement issus du nord musulman."

mardi 23 avril 2013

Nous reprenons l'excellente analyse de Jean-Yves Le Gallou dans Polémia

Nous ajouterons pour notre part que le magnifique mouvement de contestation qui a mis de 1 400 000 à plus de 1 800 000 de manifestants dans la rue(selon des photos prises par hélicoptère) ramenés  de façon grotesque à 300 000  les menteurs et falsificateurs au pouvoir doit se poursuivre. Il doit le faire de façon plus globale, plus politique, en ne se limitant pas au mariage pour les homosexuels. Il ne s'agit là que d'une facette de cette entreprise de destruction de la société nationale traditionnelle et de la France.

Il faut maintenant que soit créée une nouvelle Confédération Nationale Catholique comme celle du général de Castenau d'entre les deux guerres mondiales.

Il faut que cette confédération, appuyée activement par les plus engagés des évêques dans le combat de résistance à la déconstruction de la société, s'implique dans le culturel et plus globalement dans l'ensemble du champ métapolitque (social, syndical, développement économique de proximité, actions de formation et de prospective,  etc...).

Il faut que cette confédération soutienne ceux de ses membres qui se présenteront aux échéances électorales sous l'étiquette de partis dont le programme ne comporte pas de propositions contraires au socle minimum de son propre programme ( respect de la vie, morale naturelle, respect et défense des racines chrétiennes de la France), voire, en leur absence, les candidats de ces partis qui s'engageront à défendre activement ses propres valeurs.

Jean-Claude Philipot

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Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte

Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte

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Jean-Yves Le Gallou tire les enseignements du vote de la loi Taubira.

Le vote de la loi Taubira ne sonne pas le retour à l’ordre LGBT protégé par les CRS. Il précède la poursuite, l’amplification, l’approfondissement et l’extension du domaine de la lutte. Le gouvernement va avoir du mal à faire rentrer le dentifrice dans le tube ! Chaud, chaud, le printemps sera chaud !


Poursuite du domaine de la lutte : la bataille pour le référendum, le vote pour tous

Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles

Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Education nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp

La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

Mai 2013, la revanche de Mai 1968 ?

Mai-68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.
C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ? Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !
Jean-Yves Le Gallou
Polémia
23/04/2013
Islam tolérant ? nous reprenons le dernier exemple mis en ligne par l'Observatoire de la Christianophobie en rappelant que le Pape François Ier rappelait il y a peu le drame des persécutions des chrétiens dans le monde et indiquait qu'il y avait plus de martyrs chrétiens à notre époque que lors des premiers siècle et franc-maçonnes de l'actuelle pensée unique s'en moquent bien...
Il serait temps que les Français se réveillent avant qu'ils ne soient trop tard.

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"Un jeune chrétien pakistanais abattu par des musulmans parce que les « musulmans sont supérieurs et que tous les autres êtres humains sont leurs esclaves »

Une nouvelle tragédie dans le Pendjab pakistanais. Elle est survenue le 4 avril dernier et une dépêche du Pakistan Christian Post nous la détaillait le 15 avril. En voici la traduction.
Allah Ditta, 20 ans, employé comme homme à tout faire à l’hôpital de Meo, habitait un petit village nommé Talab Sarae [Pendjab]. Environ 150 familles chrétiennes habitent ce village. Allah Ditta faisait vivre toute sa famille avec son salaire : cinq sœurs plus âgées que lui dont une handicapée moteur, un jeune frère et ses deux parents septuagénaires. Le jour de l’événement, le 4 avril, vers 19 h, après être rentré de son travail et pris son repas, il sortit dans la rue où se trouvait une bande de [quatre] jeunes musulmans, âges de 17 à 19 ans, assis dans la rue et qui insultaient grossièrement les femmes et les garçons de la colonie chrétienne […]. Tous habitaient le même village, mais dans la colonie musulmane. Quand ils aperçurent Allah Ditta ils se mirent à proférer des insultes grossières contre sa sœur handicapée. Allah Ditta leur répliqua et leur demanda de quitter la colonie chrétienne. [Le chef de la bande] et ses amis devinrent agressifs et exigèrent de Allah Ditta qu’il la boucle parce que comme chrétien il ne devait même pas oser leur demander quoi que ce soit, que les musulmans sont supérieurs et que tous les autres êtres humains sont leurs esclaves. D’autres chrétiens vinrent sur les lieux pour savoir ce qu’il en était de cette dispute et c’est alors que [le chef de la bande] sortit un revolver et tira une balle dans la tête de Allah Ditta le tuant sur le coup. La bande s’enfuit en tirant d’autres coups de revolver.
Aux dernières nouvelles, ces “suprématistes” musulmans, parfaitement identifiés dans la plainte qui a été déposée contre eux, n’ont pas été arrêtés. Scène de la vie ordinaire des chrétiens au Pakistan…"

dimanche 21 avril 2013

 Nous reprenons l'article mis en ligne sur l'excellent site La voix de la Russie qui donne des informations internationales libérée de la pensée unique du nouveau totalitarisme qui sévit en France.

Il est plus que nécessaire que le  printemps français commencé avec l'immense opposition au projet de mariage pour les homosexuels se poursuive dans le cadre d'un mouvement plus global de défense de la famille (que les socialistes se préparent maintenant à attaquer par d'autres mesures), de nos racines chrétiennes, de notre identité nationale et européenne.

Pour être entendus, les chrétiens et plus globalement tous ceux qui en ont assez des décisions actuellement prises par le PS  mais souvent également préparées plus timidement par les partis précédemment au pouvoir, doivent s'organiser pour peser dans le champ politique.

Cela pourrait passer par un mouvement s'inspirant de la Confédération Nationale Catholique créée par le général de Castelnau en 1924.

Un tel mouvement pourrait, sans présenter  directement des candidats dans les élections, venir appuyer ceux, adhérents ou sympathisants de son action, qui  s'engageraient à  défendre la vie, la famille et nos racines chrétiennes.

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"La France détruit maintenant ses églises sans respecter la loi

15.04.2013, 18:07, heure de Moscou
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La France détruit maintenant ses églises sans respecter la loi

L'église de la ville d'Abbeville n'est plus. A sa place nous voyons des gravats, ceux d'une église qui a été construite de 1868 à 1878. Ils attendent le camion benne et la décharge. Le diocèse d'Amiens est sous le choc tout comme de nombreux habitants, d'Abbeville, de France en passant par l'Allemagne http://recognoscere.wordpress.com/2013/04/11/abriss-einer-kathedrale-in-frankreich/ et la Russie http://kan-kendarat.livejournal.com/223879.html.

Les Européens, les Français et le monde chrétien, se demandent ce qui se passe avec la France. Est-ce que bientôt d'autres églises vont suivre le même sort que celui de l'église de Saint-Jacques ?
Pendant que la Russie a reconstruit ses églises en sortant de l'URSS, l'Europe détruit maintenant ses églises qui sont le patrimoine culturel, des lieux de culte et la mémoire de la civilisation européenne. D'autres églises qui pourraient être détruites sont pourtant consolidées et rénovées comme à l'image de l'église néo-gothique de Plounerin http://www.sauvegarde-eglise-plounerin.com/ qui a été construite en Bretagne entre 1875 et 1878. Les Bretons de la petite commune de sept cents habitants avec leur maire communiste ont fait un référendum en 2010 et ont décidé de restaurer leur église http://www.plounerin.fr/spip.php?article108 qui pourtant était, elle aussi, dans un mauvais état et qui menaçait elle aussi de s'écrouler.
Position de la mairie. Le chef de cabinet du maire d'Abbeville, Nicolas Dumont, PS, explique que « Hormis l'émotion de cette déconstruction les habitants d'Abbeville comprennent la décision qui a été prise. C'est une question de sécurité publique. L'église menaçait de s'effondrer à tout moment. On est conscients que certaines personnes auraient souhaité qu'on fasse des travaux mais ce n'était pas possible notamment vu l'état technique. Mais après les gens sont quand même raisonnables et comprennent la nécessité de déconstruire. Même le maire d'Abbeville ne souhaitait pas déconstruire cette église. Le maire n'a pas été élu pour déconstruire du patrimoine. C'est simplement au regard du rapport http://www.abbeville.fr/images/telechargements      /eglise_saint_jacques.pdf de l'expert mandaté par le tribunal administratif que le maire a été obligé de prendre cette décision.»
Une structure instable bien résistante. Pour les auteurs du blog Saint-Jacques oubliée http://saintjacques-l-oubliee.over-blog.com/ des questions se posent. Stéphane Decayeux écrit : « Je tenais à exprimer notre profonde tristesse de voir la manière avec laquelle notre église Saint-Jacques qui, je le rappelle, n’aura pas même été désacralisée, se voit infliger une destruction si violente et totale. Et sans égard aucun vis à vis de certaines pièces du mobilier religieux (confessionnal détruit, statue endommagée toujours visible mais inaccessible aujourd’hui ce lundi au milieu des ruines ! Stéphane Cailleux se pose aussi une question importante car la structure jugée instable et menaçant de tomber rapidement n’a pas pliée aussi facilement aux coups de la pelleteuse : « Bon nombre de nos concitoyens abbevillois nous interpellent, croyants ou non, choqués de si peu de respect pour ce monument, fut-il dans un état de péril imminent ! État qui reste à démontrer à voir les moyens qu’il aura fallu et qu’il faudra encore déployer pour détruire un clocher qui risquait de chuter à tout moment ! »
Diocèse. L'économe du diocèse d'Amiens, Stéphane Duté, qui ne décolère pas, nous apprend que durant dix ans la mairie n'a rien fait pour rénover et entretenir l'église, et raconte : « L'église a été détruite. Et il y a un souci car légalement ce n'est pas possible. Il faut l'autorisation du préfet et de l'évêque. Pour qu'une église soit détruite, elle doit d'abord être désacralisée et seul l'évêque en relation avec le préfet peut l'accepter. De fait le maire d'Abbeville a considéré qu'il était au-dessus des lois car il n'a pas demandé l'avis de l'évêque. Il y a deux choses. Il y a une église qui est détruite et il y a un maire qui décide d'être au-dessus des lois. C'est à dire que la loi en France n'est pas nécessairement respectée à condition toutefois d'être dans le bon camp. Les lois s'appliquent à tout le monde sauf à ceux qui les font. Cela arrive en France depuis une quinzaine d'année. Nous n'allons pas en rester là. On va voir avec les évêques de France. On ne casse pas une église comme ça. C'est scandaleux car on ne respecte plus rien, même pas la loi. Le maire a fait quelque chose d'illégal et nous on aura un problème car on aura une église en moins. »L'abbé Jean-Louis Brunel et la communauté catholique sont sous le choc car la destruction a commencé sans que la communauté chrétienne ait été avertie http://www.youtube.com/watch?v=IE4BgSmsZGU ."
Les photos et la vidéos de la manifestation pour tous du 24 janvier montrées par la préfecture de police de Paris trafiquées pour réduire le nombre des manifestants? Cela parait plus que probable selon la démonstration donnée dans la vidéo ci-jointe.

Si c'est bien le cas,  il doit y avoir au moins strict minimum démission du ministre de l'intérieur et déplacement sanction  du préfet de police pour ne pas dire démission d'Hollande, dissolution de l'Assemblée et de nouvelles élections.

Sources: Altermédia , reprenant une information parue sur le Salon beige 


lundi 1 avril 2013

Utilisation de gaz et gel contre les manifestants  du 24 mars. Non ces manifestants n'étaient pas de dangereux casseurs contre lesquels le pouvoir n'ose souvent rien faire.






Scandale d'autant plus grand qu'on, apprend aujourd'hui les risques que font courir ces produits pour la santé.

Cf. l'article de Fdsouche qu'on reproduit ici.

"Exclusivité Fortune – Scandale sanitaire : Les gazeuses cancérigènes des CRS

Les députés UMP, l’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant en tête, qui dénoncent depuis dimanche des violences policières «inacceptables» et l’utilisation de gaz lacrymogènes contre des familles et des enfants seraient plus inspirés d’ouvrir une commission d’enquête parlementaire pour savoir pourquoi lesdites forces de Police utilisent des vieux stocks de gaz fortement cancérigènes, en toute connaissance de cause.
En effet, le gouvernement français utilise des stocks, dont l’Union européenne a pourtant interdit l’utilisation depuis le 6 juin 2012. Le règlement 276/2010 de la Commission européenne a en effet interdit la mise sur le marché, la vente et l’utilisation de tout produit renfermant plus de 0,1 % de dichlorométhane (DCM) en poids.
Or, les gazeuses en dotation dans les forces de maintien de l’ordre peuvent contenir jusqu’à 55 % de dichlorométhane (DCM) en poids, selon la composition chimique des produits vendus par les fournisseurs officiels. Il existe actuellement quelques 100.000 gazeuses petites capacités et 20.000 gazeuses grandes capacités en dotation dans l’ensemble des forces de maintien de l’ordre (Gendarmerie, Police).
On comprends mieux pourquoi tout ministre de l’Intérieur défende l’utilisation du gazage (bombe, spray ou grenade) contre les manifestants de droite aujourd’hui ou de gauche demain. Il faut bien  écouler les stocks…
Nos conseils pour limiter les risques, les effets et les dangers des gaz lacrymogène pour votre santé :
- Restez calme si vous avez reçu du gaz lacrymogène, pas de panique.
- Éloignez vous le plus possible de la foule.
- Ne vous touchez pas le visage et ne vous frottez pas les yeux.
- Il faut se moucher et cracher, pour évacuer les produits chimiques.
- Le vinaigre (acide acétique), le citron (acide citrique) permettent de diminuer la toxicité de ces gaz en réagissant avec eux. Il est donc conseillé d’imbiber les mouchoirs avec du vinaigre ou du citron pour respirer moins ces toxiques.
- L’eau rajoutée à du savon liquide, à défaut à une lessive permet de laver la peau et donc de diminuer l’effet irritant de ces gaz.
- Si irritation des yeux, laver abondamment avec du sérum physiologique (disponible en pharmacie) ou de l’eau physiologique (se prépare en faisant dissoudre 9 grammes de sel de table NaCl dans 1 litre d’eau bouillie), ou à défaut de l’eau courante.
Lire l’article complet sur Médecine Légale"