Nous reprenons ici l'excellent article qui vient d'être publié sur France Jeunesse Civitas.
Après cet article quelques pistes de réflexion d'action politique sont rapidement proposées.
" Cet antichristianisme qui se développe en France
Le
Colloque pour la Vie organisé à Biarritz il y a quelques jours par Mgr
Aillet a connu un traitement assez similaire à celui de la manifestation
du 18 novembre organisée par CIVITAS contre le projet de loi dénaturant
le mariage et la parenté. Voilà qui n'est pas un détail et qui
mériterait l'attention de tous les catholiques de France.
Dans
les deux cas, ces événements ont fait l'objet de provocations haineuses
de la part de milieux unis par un antichristianisme primaire et
viscéral qui s'accompagne d'une volonté explicite de subvertir la
famille et la moralité. « Aillet, occupe-toi de ton c… », « God save the
gouine », « Oui, oui, oui, à la sodomie, non, non, non, à
l’inquisition ! », tels étaient les slogans de Biarritz. Parmi les
porteurs de cette dernière pancarte, des hommes travestis en religieuses
et des femmes affublées de cornes de diable. De quoi nous rappeler
l'attaque des FEMEN dénudées, coiffe de religieuse sur la tête et
inscriptions pornographiques et blasphématoires sur le corps.
Le
second point commun entre ces deux événements, c'est leur traitement
médiatique. Dans les deux cas, les médias n'ont que peu évoqué la
réussite de mobilisation de ces événements. Quasiment tous les gros
médias ont préféré, dans un cas comme dans l'autre, insister
essentiellement sur les contre-manifestations, faisant la part belle aux
agitateurs.
Troisième
point commun : les propos de parlementaires socialistes à l'égard de
ces événements. A propos de ce colloque pour la Vie, le député PS
présent, Sylviane Alaux, parlait à la presse « de provocation pure et
simple ». De quoi ici aussi nous souvenir des propos insultants tenus
par différents ministres et parlementaires socialistes à l'égard de la
manifestation du 18 novembre et de ces 20.000 participants. Et, bien
sûr, jamais la moindre condamnation des provocations antichrétiennes
pourtant incontestables. On se souviendra pourtant que la même famille
socialiste n'avait pas manqué de dénoncer les "provocations" lorsque
l'actualité s'était arrêtée sur une obscure bande-annonce -circulant
uniquement sur internet- d'un film se moquant de Mahomet ou sur une
caricature blessante pour les musulmans publiée dans Charlie Hebdo.
Le parti socialiste confirme ainsi ce que beaucoup savaient déjà : au
nom de la laïcité républicaine, il s'émeut de toute "islamophobie" tout
en applaudissant chaque démonstration de "christianophobie".
Pour
les fondamentalistes de la laïcité, l'ennemi c'est le christianisme. Il
est essentiel que chaque catholique en prenne conscience."
Alain Escada, président de CIVITAS
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Face à ce phénomène, quelles positions politiques ( au sens non restrictif du terme) à adopter? Quelques pistes:
1) Dénoncer systématiquement tout propos public volontairement blasphématoire, porteur d'injure gratuite et outrancière envers une autorité religieuse ou même un simple fidèle pour ce qu'ils sont et représentent et tout acte antichrétien. Ne pas accepter la banalisation des propos et actes antichrétiens;
2) S'appliquer électoralement parlant à faire battre tout candidat d'un parti appuyant les mouvements diffusant des propos antichrétiens ( mouvements homosexuels, dits du "planing famillial", etc...) ou liés à des officines qui directement ou indirectement, de façon plus ou moins occulte diffusent cet antichristianisme ( loges maçonniques des diverses obédiences, associations promouvant le laïcisme);
3) Appuyer électoralement parlant les candidats qui prennent nettement position contre ces attaques et, lorsque c'est le cas, qui sont catholiques ( priorité 1) ou de toute autre religion faisant référence à l'Evangile (priorité 2). Dans ce cas de figure, considérer qu'un candidat d'un parti qui appuie ouvertement ceux qui propagent des propos antichrétiens ( Parti communiste, Parti socialiste, les Verts, et mouvements gauchistes de diverses obédiences) qui se classerait dans un même temps comme "chrétien" ( conviction religieuse mais incohérence politique, entrisme pour faire passer ses idées politiques, etc...) devrait être rangé dans la catégorie des candidats à faire battre ( la discipline de parti jouera toujours s'il est élu);
4) S'engager dans la Cité lors des consultations électorales en cherchant systématiquement à faire battre les candidats appartenant à des partis appuyant les propos et actes antichrétiens et à créer un jeu d'alliance avec les autres.
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