Communiqué d'Alain Escada, Président de Civitas
Catholiques pour la Famille, retrouvons-nous le 13 janvier
"Dimanche
16 décembre, malgré les appels conjoints du parti socialiste, des
écologistes, de toutes les extrêmes gauches, des syndicats et de tout ce
que le lobby homosexuel compte d’associations subventionnées, la
manifestation nationale en faveur du « mariage » homosexuel n’a pas été
très impressionnante mais a reçu le meilleur accueil des médias.
Pierre
Bergé, richissime magnat de la mode mais aussi de la presse, par
ailleurs généreux financier à la fois du PS et du lobby homosexuel,
était au rendez-vous. Interrogé par des journalistes à propos des
revendications de PMA (procréation médicalement assistée) et de GPA
(gestation pour autrui), il s’est illustré par cette saillie
révélatrice : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras
pour travailler à l’usine, quelle différence ?». Des propos qui
répugnent et font frémir, promettant l’émergence d’une nouvelle forme
d’esclavage au sein d’un monde déshumanisé. Des propos qui, prononcés
dans la bouche d’un homme influent, confirment toute la nécessité de
redoubler d’efforts pour faire échec à un projet de loi funeste,
véritable boîte de Pandore ouvrant la voie à bien des horreurs.
Impossible,
dès lors, de ne pas revenir sur les mobilisations du 13 janvier
prochain. J’utilise volontairement le pluriel parce que ces
mobilisations seront bien de deux types.
La
première, sous la tutelle de « Frigide Barjot » et de Xavier
Bongibault, entretient une confusion des messages au profit d’une
attitude « gay friendly » désormais soulignée par plusieurs organes de
presse. En annonçant le 13 décembre dernier sur RMC qu’un char homo
participerait à la manifestation du 13 janvier et en invitant tout le
monde à venir y danser avec ses amis homos, Mme Barjot a choqué beaucoup
de Français se préparant à rejoindre cette manifestation. Ses mots
ont-ils dépassé sa pensée, comme nous l’écrivent certains membres de son
entourage ? Pas le moins du monde et il suffit pour s’en convaincre de
s’intéresser à ses autres déclarations ou écrits en faveur d’un
« PACS+ » ou d’une « homo-éducation ».
Cette
atmosphère est-elle secondaire ? Non, car elle renvoie à l’homme de la
rue qui observe ce défilé un message contradictoire. Déjà, le 17
novembre dernier, un journaliste d’une équipe de télévision peu
soupçonnable d’être un « catho coincé » m’avait spontanément dit que
l’arrivée du char de danseurs lui avait fait penser à une gay pride.
Ne
faut-il pas néanmoins faire abstraction de cette déviance dans le seul
souci de servir l’objectif commun ? Non, on ne peut, sous l’apparence
d’un bien, faire avancer la cause du mal. Les malheureux marcheurs qui
se joindront à Mme Barjot cautionneront involontairement toutes les
iniquités des organisateurs de cette manifestation. Les messages
latéraux de cette manifestation agiront comme une pernicieuse et
déplorable propagande qui contamine les esprits tel un lent poison. Quel
parent peut amener là ses enfants, quel prêtre peut conduire là ses
paroissiens, sans s’inquiéter de la façon dont il devra expliquer
pourquoi Mme Barjot fait applaudir des duos homosexuels qui
s’embrassent ?
Catholiques pour la Famille, rassemblons-nous !
La
seconde mobilisation qui vous est proposée ce 13 janvier pourrait être
considérée comme le rassemblement des Catholiques pour la Famille (ce
qui devrait être un pléonasme) même si elle n’est nullement
exclusivement réservée aux catholiques et attirera sans nul doute
beaucoup de Français de bon sens. Simplement, ici on ne cherchera pas à
faire illusion, on ne fera pas mystère de sa foi, on ne tiendra pas de
discours équivoque, on réclamera avec détermination le retrait immédiat
du projet de loi visant à dénaturer le mariage et la parenté sans céder
le moindre de nos principes en offrande au « politiquement correct ».
Nous
n’allons pas descendre dans la rue pour faire la fête mais pour
protester. Bien loin de danser pour saluer la loi que l’on prétend
combattre, nous la dénonçons comme une calamité et nous prions Dieu de
nous en préserver.
N’est-ce
pas affaiblir la mobilisation ? Non, ce qui affaiblit l’efficacité de
la formidable mobilisation populaire qui se prépare, c’est d’en
détourner frauduleusement le message par un habile double langage. Si
nous laissions libre cours à cette manipulation, non seulement cela
équivaudrait à coopérer indirectement au mal mais cela amènerait
beaucoup d’esprits lucides à rester chez eux le 13 janvier prochain. Au
contraire, nous offrons une alternative qui ne fera que renforcer la
présence massive des opposants à ce projet de loi dans les rues de Paris
ce 13 janvier prochain. Solidaires des autres manifestants du jour,
nous serons par contre désolidarisés et distants de Mme Barjot et de ses
comparses.
A
tous les Catholiques pour la Famille, ainsi qu’à tous les Français de
bon sens, nous fixons rendez-vous le 13 janvier à 13h place Pinel (métro
Nationale).
A
toutes fins utiles, je terminerai par cette citation de Pie IX :
« L’athéisme dans les lois, l’indifférence en matière de religion et les
maximes pernicieuses (…) sont véritablement la cause de la ruine des
Etats »."
Alain Escada, président de CIVITAS
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