Très intéressante information de Novopress que nous reproduisons ici. Elle permet de mesurer l'importance du lobby homosexuel mais aussi l'ingérence totalement des Etats-Unis dans les affaires des pays indépendants. A force de le faire sans réactions aucune des opinions pour des interventions militaires soit-disant humanitaires ou destinées à renverser des régimes non démocratiques après d'importantes campagnes de désinformation, voici maintenant qu'un ambassadeur américain défile dans une "gay pride" après que son pays ait fait pression sur la Hongrie pour autoriser cette manifestation.
" “Gay Pride” à Budapest : un évènement qui ne fait pas l’unanimité, sur fond d’ingérence américaine
14/07/2012 — 14h00
BUDAPEST (NOVOpress) — Point d’orgue d’une semaine de « jeux olympiques gays », où quelque 3.000 personnes ont défilé sous le soleil brûlant de l’été hongrois, la gay pride de Budapest qui s’est tenue le weekend dernier a, cette année encore, fait du bruit. De quoi ravir les activistes des associations LGBT subventionnées, pas à une provocation près.
BUDAPEST (NOVOpress) — Point d’orgue d’une semaine de « jeux olympiques gays », où quelque 3.000 personnes ont défilé sous le soleil brûlant de l’été hongrois, la gay pride de Budapest qui s’est tenue le weekend dernier a, cette année encore, fait du bruit. De quoi ravir les activistes des associations LGBT subventionnées, pas à une provocation près.
Budapest coupée en deux
Une
des trois lignes de métro fermée, 16 lignes de bus et trams déviées,
voire arrêtées, et plusieurs kilomètres de barrières antimanifestation.
Voilà la première conséquence de ce défilé, coupant ainsi littéralement
la ville en deux sur plusieurs kilomètres. Le dispositif de sécurité du
cortège, imposant aux citadins des détours de plusieurs kilomètres à
pied sous des températures élevées, ou pour certains, interdits de
rentrer chez eux – ou d’en sortir –, et l’obligation de patienter
pendant trois heures, n’a pas contribué à rendre l’évènement « sympathique et festif ».
Inutile de compter sur la compréhension ou la capacité d’information
de la police. Habitants, passants, badauds, touristes, commerçants… les
seuls à bénéficier de l’aide des policiers furent ceux qui « sont manifestement sympathisants de la Gay Pride ».
Réactions hostiles
Nous ne sommes pas en France, et le politiquement correct n’a pas
vraiment pied ici : l’on ne pouvait qu’entendre les gens se plaindre de
voir leur samedi après-midi gâché par la fête exclusive de quelques-uns.
Rendez-vous, promenades, shopping et visites annulés, commerces fermés
dans les quartiers les plus touristiques de la ville, un samedi de
juillet… La seule réussite de ce défilé semble être d’avoir provoqué
l’ire de la population.
Un cortège sous influence américaine
Bien entendu, la Hongrie n’est pas le dernier des pays en matière de
résistance contre la mondialisation et son lot de mascarades et autres
éléments culturels importés. En avril, le parlement hongrois voulut
interdire la Gay Pride : au final, devant des pressions venant
bien plus de l’étranger que de l’intérieur, pour changer, le
gouvernement FIDESZ d’Orbán a cédé. Et pas qu’à moitié. Pour assurer la
sécurité de la Gay Pride – où a défilé l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique, Eleni Tsakopoulos Kounalakis [ingérence étrangère qui n'est pas sans rappeler l'action de l'ambassadeur des États-Unis en France, Sir Charles Rivkin, qui mène une stratégie d'influence envers les "minorités visibles" dans les banlieues ethniques.
Vu d'Amérique, gays hongrois / immigrés en France, même combat ?] –, un
important dispositif policier, notamment, a été déployé. Selon les
organisateurs, pour environ 3.000 manifestants à la gay pride,
2.000 « droïdes » (policiers en tenue anti-émeute), comme les appellent
ici les hongrois, ont assuré, avec zèle, l’intégrité du parcours.
Policiers auxquels s’est ajouté un service d’ordre privé, tsigane,
qui avait carte blanche : des journalistes indépendants ont été expulsés
et malmenés, l’un d’entre eux ayant même été frappé. Là-dessus, la
police a fermé les yeux. Quant aux plus observateurs, ils auront
remarqué la présence, aux alentours des barrières de sécurité, de
personnels de sécurité privée, armés de pistolets. Nul hasard à leur
présence : les officiers de police les placent et leur donnent les
ordres.
Incidents et violences policières
Lorsque apparurent une petite dizaine de militants nationalistes hongrois, scandant des slogans hostiles à l’intention de la Gay Pride
défilant environ 150 mètres derrière les barrières, il n’a fallu que
quelques instants pour répliquer aux 120 « droïdes » équipés de
boucliers et bombes lacrymos, accompagnés de 4 policiers à cheval, deux
cars d’intervention…
Au final, les contre-manifestants de tous bords se sont réunis devant le Parlement, où la Gay Pride
devait se terminer, et ont empêché son arrivée comme prévu. Trois cents
hommes de la garde hongroise, des identitaires du Jobbik, et d’autres
mouvements patriotes ou non se sont serrés les coudes contre les
nouvellement baptisés « gardes des gays », qui dans leurs
armures, sous leurs casques, et avec leurs matraques, tazers et chiens,
n’attaquaient jamais qu’à au moins dix contre un.
A noter qu’aucun participant à la Gay Pride n’a été attaqué
ou blessé, tandis que près de 150 interpellations ont eu lieu parmi les
manifestants patriotes et un homme hospitalisé pour passage à tabac.
Selon les premières estimations, le dispositif de sécurité de la Gay Pride
hongroise aura coûté plusieurs dizaines de millions de forints hongrois
(10.000.000 HUF = 35.000 €). Cela ne prend bien entendu pas en compte
les pertes imposées aux commerçants, ou bien la gêne occasionnée à des
dizaines de milliers d’habitants.
Dans un pays où le SMIC, à 280 €, permet difficilement de vivre dans
la dignité, où la crise gèle les hausses de salaires depuis 2006, où la
pauvreté ne cesse de gagner du terrain touchant petit à petit les cadres
et les fonctionnaires, une telle dépense est tout simplement considérée
comme une injure et une provocation envers le peuple hongrois. "
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