Le ministre PEILLON vient d'envoyer
une note comminatoire, de type stalinien, aux responsables de
l'enseignement privé leur enjoignant de s'abstenir de
tout débat sur le "mariage homosexuel" dans les établissements scolaires
conventionnés.
Le Président de la République
lui-même a déclaré que la décision était irrévocable et que la loi Taubira
passerait.
Pas question de consulter les
Français à ce sujet, alors qu'ils sont plus de 60% à réclamer un
referendum malgré la publicité des médias aux mains des représentants de la pensée obligatoire ( nous ne préconisons d'ailleurs pas cette solution car on ne peut moralement mettre aux voix une loi totalement contraire à l'ordre naturel).
Voici, diffusée peu après, une note du Vicaire général aux armées, protestant contre "le matraquage médiatique
actuel"conduisant à "l'exécution publique
de la foi chrétienne", s'étonnant de cette "étrange conception des valeurs de la république"
qui exclut toute forme de
contestation voire de dialogue:
Bravo, Padre!
Eradication
LE BILLET DU VICAIRE GENERAL
"Dans l’Antiquité,
lorsqu’on voulait effacer de la mémoire collective le souvenir d’un
adversaire ? on martelait sur les monuments publics toutes les
inscriptions le concernant. C’est ainsi que l’on connaît foule de
généraux et de souverains dont les noms ont été ainsi éradiqués des
stèles, pyramides, arcs de triomphe, nécropoles et autres édifices
religieux ou funéraires.
Un ciseau et un
burin suffisaient à la besogne. Enfin… momentanément. Car cette pratique
du martèlement a-t-elle empêché l’Histoire de se souvenir de ces hommes
dont les ennemis avaient voulu effacer la moindre trace ? Nullement et
même au contraire : il est dans la nature de l’homme de vouloir toujours
connaître ce qu’on s’efforce de lui cacher !
De nos jours
c’est le marteau-pilon médiatique qui fonctionne : quand un adversaire
vous embête la méthode est simple. Il suffit, par tous les moyens –
moraux et immoraux – de tenter de lui clouer le bec. Il en va ainsi
actuellement de la religion chrétienne. Quand j’étais adolescent Guy
Béart chantait « La vérité » dans laquelle le refrain dit : « le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ».
L’exécution publique de la foi chrétienne est en marche si j’en juge au
matraquage médiatique actuel. Mais qu’est-ce qu’une démocratie sans
opposition, sans possibilité pour la minorité de se faire entendre ?
Pour avoir la paix il faudrait donc se taire, contre ses convictions,
contre sa conscience. Les uns auraient tous les droits, y compris
d’éradiquer toute forme de contestation, les autres n’auraient que celui
de rentrer dans le rang. Etrange conception des « valeurs de la
République »…
L’interdiction
de débattre est donc à l’ordre du jour. Pour l’instant on en reste
encore aux grandes invectives : le marteau-pilon frappe à droite et à
gauche mais son efficacité actuelle n’est pas encore si dangereuse.
Jusqu’à quand ? Je suis plongé dans un livre sur la Révolution et je
m’étonne de la rapidité avec laquelle on est passé des attaques verbales
aux atteintes juridiques. Entre 1792 et 1793 le virage a été rapide
pour qualifier les opposants politiques en délinquants et pour décréter
la contestation comme un délit puis comme un crime. On connaît la suite."
ROBERT POINARD
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