Excellent article du quotidien Présent sur la manifestation du 18 novembre 2012 pour la famille
Nous reproduisons ici la présentation faite par le blog France Jeunesse Civitas.
A l'occasion de cette mise en ligne, l'Association Marnaise Christianisme et Société remercie plus particulièrement à tous les Marnais qui sont venus à Paris pour manifester le 18 et tous ceux qui ont aidé au succès de cette journée.
" Le 18 novembre fut un succès !
Soutenue
sur le plan logistique par l’institut Civitas – qui par ailleurs fut
relativement discret dans le cortège, hormis que l’allocution de fin fut
prononcée par Alain Escada, son président – la marche du dimanche
depuis le ministère de la Famille jusqu’à l’Assemblée nationale eut une
coloration nettement plus politique que celle de la veille, et elle ne
cachait pas son caractère franchement confessionnel.
Le
chiffre de participation des « renseignements généraux » fait état de
15 000 à 18 000 participants (la police n’en retient officiellement que
9 000) ce qui est énorme compte tenu de la situation. D’autant que
nombre d’entre eux avaient aussi défilé la veille, estimant l’unité et
la mobilisation plus importantes que les querelles d’image ou de
chapelle.
Plus
offensive en termes de slogans et de communication, accueillant tels
quels avec leurs propres banderoles et pancartes de nombreux groupes
pourtant difficiles à faire voisiner en temps ordinaires, la
manifestation du dimanche avait, davantage que celle du samedi, axé son
message sur la défense de la famille traditionnelle : « Un papa, une
maman, des enfants… la famille, c’est sacré ! »
On
vit donc défiler, en un très long cortège, des mouvements aussi divers
que les jeunes de Civitas, l’Action française, l’Alliance royale, (...)
Renaissance catholique, des associations de familles, le Parti de la
France avec Carl Lang, Martial Bild, Christian Baeckeroot… De nombreux
prêtres en soutane, de la Fraternité Saint Pie X mais aussi de
communautés « Ecclesia Dei », et des prêtres diocésains…
La presse, acerbe, dénonce les « croix chrétiennes » (sic)
vues pendant la marche, et s’étrangle devant le refus de
« l’homofolie » affiché par de nombreuses pancartes. On est moins
regardant par rapport aux faucilles et marteaux et aux slogans autrement
plus violents des manifestations de gauche et d’extrême gauche. Est-il
vraiment nécessaire de s’aplatir devant ces vapeurs médiatiques pour
avoir le droit d’exister et de s’exprimer ?
Comme
le samedi, il y avait des élus : beaucoup d’élus municipaux… Mais aussi
Bruno Gollnisch, les maires d’Orange et de Bollène, Jacques et
Marie-Claude Bompard, présents et le samedi, et le dimanche.
Cette
mobilisation des catholiques plus traditionnels et des mouvements
politiques la plupart du temps proscrits par le politiquement correct,
ne nous y trompons pas, n’est pas moins importante, n’a pas moins de
poids que l’autre. Elle a servi d’aiguillon et continue de le faire.
Elle ose un langage clair. Elle ne s’encombre pas du « qu’en
dira-t-on ». Elle a en vue le bien commun, qu’il s’agit de servir et qui
– miracle – semble devoir être servi et défendu par des foules
innombrables d’ici à ce que le Parlement soit appelé à se prononcer sur
le « mariage » des homosexuels. Y aurait-il eu un 17 sans ce 18 ?
Sûrement pas.
Et l’objectif reste le même. N’ayons pas peur de l’affirmer, ensemble ! "
JEANNE SMITS (dans PRESENT)
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