Le groupe
« Pussy Riot » justement sanctionné
Babel, ou la haine de Dieu et des nations
Curieux tout de même que la presse à la fois aux mains de quelques lobbys, aux ordres du pouvoir, manipulatrice de l'opinion et faiseuse de présidents dans les grands pays « démocratiques » occidentaux se mobilise pour voler au secours des provocatrices antichrétiennes Pussy Riot et n'exprime aucune condamnation des actes de vandalismes pratiqués par ceux qui les soutiennent.
Ce
serait en effet surprenant si on ne savait pas que les forces
mondialistes cultivent un anti christianisme militant et sont
d'ailleurs fondamentalement opposées à toute religion, celle-ci
invitant les hommes à ne pas sombrer dans le matérialisme et à ne
pas adorer ce dieu univers auquel elles veulent nous assujettir.
Elles cherchent à gommer les nations , à diluer leur identité dans
la mondialisation à travers un brassage systématique des ethnies et
des cultures, à gommer les références spirituelles qui les
animent.
Qu'auraient
dit nos médias aux ordres des lobbys et la classe dirigeante
actuellement en place si un acte semblable avait été perpétré
contre un des symboles de la religion juive ou musulmane ? Un
concert de protestations et de déclarations contre la montée du
fascisme et de l'intolérance auraient été donné sous la baguette
états-unienne par tous les partis au pouvoir en France et dans tous
le monde occidental.
Très
peu d'articles ont été écrits à contre-courant. Signalons le très
bon texte publié par le mouvement Civitas sur son site France
Jeunesse Civitas. Signalons aussi l'excellent article, plus
politique, publié sur le site « christroi.over-blog.com».
C'est lui qui est reproduit ici.
Puisse
la justice ukrainienne traduire avec la plus grande fermeté celle
qui s'est permise d'abattre à la tronçonneuse la croix élevée
par les
uniates de Transcarpathie en
mémoire des personnes torturées et assassinées en 1920-1930 par la
Tchéka-NKVD (cf. plus bas). Au-delà
de la miséricorde qu'on peut avoir pour un criminel lorsqu'il pleure
sur sa faute, il y a lieu de faire des exemples pour arrêter la
prolifération de tels actes.
Commissaire
colonel(e.r) Jean-Claude Philipot
____________________________
Article
publié sur le site « christroi.over-blog.com».
Les
journalistes se limitent à les présenter comme des opposantes au
président Vladimir Poutine et à montrer les images de jeunes femmes
encagoulées envahissant le 21 février dernier la cathédrale du
Christ-Sauveur de Moscou pour y parodier des prières. A ce sujet, il
convient déjà de préciser que les paroles qu'elles ont chantées
ce jour-là n'étaient pas que politiques, loin s'en faut, mais
clairement blasphématoires, insultantes pour le Christ et la Sainte
Vierge. Rien de surprenant quand on cherche à en savoir plus sur ces
jeunes femmes. En fait, les Pussy Riot sont un groupe musical
étroitement lié au mouvement anarchiste VOINA (qui signifie "la
guerre" en russe). Outre les violences commises à l'encontre
des forces de police russes (la nuit venue, leur spécialité est de
renverser les voitures de police), ce mouvement organise
régulièrement des actions antichrétiennes ainsi que de la débauche
sexuelle.
Organisation
de débauche sexuelle
Nadezhda
Tolokonnikova, l'une des trois jeunes femmes aujourd'hui mondialement
médiatisées participa précédemment et alors qu'elle était
enceinte à une orgie sexuelle que le mouvement anarchiste VOINA
avait organisé illégalement dans un musée moscovite. Dans une
vidéo de leur mouvement, une autre femme est filmée dans un
supermarché russe occupée à pratiquer des jeux sexuels avec de la
nourriture pendant que des militants anarchistes déploient un
slogan. Nadezhda Tolokonnikova, bien que mariée et jeune maman,
soutient par ailleurs activement les revendications LGBT (Lesbiennes,
gays, bisexuels et transgenres).
Antichristianisme
L'un
des mentors de ce groupe anarchiste VOINA s'est fait filmer alors
qu'il saccage des icônes à coups de hache.
Et
depuis la condamnation des Pussy Riot, leurs sympathisants
multiplient les provocations antichrétiennes. En Autriche, ils ont
perturbé un office à la cathédrale Saint-Etienne à Vienne. Même
chose en
Allemagne, où une messe a été perturbée à la cathédrale de
Cologne (dimanche 19 août. Ndlr.
Les profanateurs y font face à une peine pour la violation de la loi
sur un rassemblement illégal et une action empêchant une cérémonie
religieuse) En
Ukraine, parmi un commando de sympathisantes des Pussy Riot, une
femme à la poitrine dénuée a utilisé une tronçonneuse pour
abattre un
crucifix géant érigé à la mémoire des victimes du stalinisme.
Analyse
des médias
Osons
quelques comparaisons.
Les
mêmes médias qui ont hurlé au scandale lorsqu'un coup de marteau a
été porté sur le plexiglas protégeant la photographie intitulée
Piss Christ exposée à Avignon, ne voient aucune utilité à
souligner que le mouvement VOINA auquel se rattachent les Pussy Riot
encourage à vandaliser les icônes à coups de hache. Pas un
journaliste français ne s'offusque que des
sympathisantes des Pussy Riot passent une Croix à la tronçonneuse
(Cette
croix avec le crucifix catholique a été installée en 2004 lors de
la « révolution orange » par les uniates de Transcarpathie en
mémoire des victimes—les personnes torturées et assassinées en
1920-1930 par la Tchéka-NKVD. Ndlr.)
Les
mêmes médias qui ont décrit avec beaucoup de dramatisation et de
désapprobation la façon dont des catholiques interrompaient la
représentation du spectacle Sur le concept du visage du fils de Dieu
en raison de son contenu blasphématoire ne trouvent rien à redire
au fait que les Pussy Riot et leurs sympathisants interrompent des
offices religieux dans différents pays.
Pour
ces médias, il semble bien que seule compte la "liberté"
de blasphémer. (1)
Rappelons
que le dossier pénal des membres du groupe Pussy Riot est examiné
en Russie selon l’article « le hooliganisme » (et d'incitation à
la haine religieuse, Ndlr.)
supposant la réclusion jusqu’à sept ans. Plusieurs jeunes filles
en masques ont engagé le 21 février 2012 à la cathédrale du
Sauveur une « performance anti-Poutine » (2) en chantant une
"prière punk", blasphématoire (avec des paroles telles
que "Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe" ou
encore "merde, merde, merde du Seigneur",ndlr), devant
l'autel de la cathédrale, haut lieu du culte orthodoxe situé dans
le centre de la capitale russe. Le "concert" a été filmé
et la vidéo a obtenu un grand nombre de visionnages sur Internet.
Le
juge russe les a reconnues le 17 août coupables d'incitation à la
haine religieuse et les a condamnées à deux ans d’emprisonnement.
(3)
Les
Pussy Riot ont dit protester contre la dictature de Poutine et se
sont mises sous les mânes de Staline pour justifer leurs actes
profanatoires... Staline
dynamita l'église du Saint-Sauveur de Moscou en 1931, pour la
remplacer par un Palais des Soviets...
Pourtant,
dire de Poutine que ses méthodes sont dignes de l'ère stalinienne
est une absurdité sans nom : "car si nous étions toujours à
l’époque des défunts Beria, Souslov ou Staline, comme l'explique
un
article plutôt gentil vis-à-vis des Pussy Riot, publié sur La
Voix de la Russie,
je peux vous assurer que le Monde pourrait se rappeler vraiment ce
qu’est une dictature : une balle de Nagan dans la nuque dans un
obscur camp de rééducation… voilà comment les purges
staliniennes auraient traité le cas. Personne ne peut ignorer non
plus que les autorités russes ont accepté qu’un grand journal
britannique fasse d’elles une interview dans leur prison. Elles
sont partout dans les médias russes, encore ce matin dans le
quotidien gratuit de Métro. Une dictature accepterait-elle qu’elles
soient ainsi affichées aux yeux de tous ?" (4)
Autre
question, un pays dont le président Vladimir
Poutine a déclaré que les Pussy Riot ne devaient pas être jugées
trop sévèrement, peut-il être assimilé à une dictature ? «
Je ne voudrais pas le commenter, dit Poutine, mais si ces jeunes
femmes avaient profané un lieu saint à Israël, par exemple, elles
n’auraient pas pu quitter le pays parce qu’on sait qu’il y a
des gars assez costauds à Israël. Si elles avaient profané un lieu
saint musulman au Caucase, nous n’aurions même pas eu le temps de
leur donner la sécurité , a fort justement résumé Vladimir
Poutine. (5)
Dernière
question : en France, n'existe-t-il pas un article du code pénal
interdisant "l'incitation à la haine ou à la violence ... à
l'égard d'une personne ou d'un groupe de personnes à raison de leur
origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une
ethnie, une nation, une race ou une
religion
déterminée?" (loi de 1992 « relative à la réforme du Code
pénal », loi en vigueur depuis 1994, qui a élevé la peine
d'emprisonnement encourue à un an, remplaçant « punis d'un
emprisonnement d'un mois à un an » etc. par « d'un
emprisonnement d'un an »).
Les
législations de pays occidentaux, notamment de l'Autriche et de
l'Allemagne, prévoient aussi des peines de prisons pour des actes de
hooliganisme dans les lieux du culte, a rappelé à RIA Novosti
Alexandre Loukachevitch, porte-parole du ministère russe des
Affaires étrangères.
"Selon
le Code pénal allemand, les délits perpétrés contre la religion
et la croyance (les articles 166 et 167), notamment des actes de
hooliganisme dans les lieux de prière, sont passibles
d'emprisonnement jusqu'à trois ans ou d'une amende. L'article 189 du
Code pénal autrichien prévoit pour les mêmes délits blessant les
sentiments religieux des peines de prison de six mois ou une amende
équivalente au salaire de 360 jours", a indiqué le diplomate.
(6)
Lors d'une
interview à la radio russe Radonej, le 31 juillet 2012,
l'archiprêtre Alexandre Chargounov a parlé de satanisme pour
qualifier la "prière punk" blasphématoire
improvisée par le groupe Pussy Riot en la cathédrale du
Christ-Sauveur de Moscou du 21 février, un satanisme qui constitue
"un terrible présage pour l'ensemble de la société russe".
"Que
personne ne se fasse d'illusions à ce sujet en Russie, en Europe ou
au delà de l'océan. Nous appelons tous, orthodoxes, catholiques,
protestants, musulmans, bouddhistes, croyants, athées, à s'unir
contre cette menace", a insisté le père Alexandre.
Selon lui,
l'incident survenu en la cathédrale du Christ-Sauveur le 21 février
dernier touche l'ensemble de la société russe: "Notre devoir
est d'appeler le crime par son nom et non pas par un pseudonyme. Il
est impossible de justifier ces criminelles dans un pays touché par
une terrible dévaluation des valeurs spirituelles".
Selon
l'archiprêtre, l'extrémisme et le satanisme sont des ennemis
communs ainsi que des défis pour toute la civilisation: "Les
horreurs de la Seconde Guerre mondiale, des centaines de millions de
victimes des régimes totalitaires, la Shoah pourront être qualifiés
d'avant-goût si nous ne faisons pas face à ce mal ensemble ".
(7)
Sources:
(1)
http://francejeunessecivitas.hautetfort.com/archive/2012/08/20/les-pussy-riot-entre-antichristianisme-et-debauche-sexuelle.html
(2)
http://french.ruvr.ru/2012_08_03/83869073/
(3)
http://french.ruvr.ru/2012_08_18/85471753/
(4)
http://french.ruvr.ru/2012_08_09/Pussy-Riot-Eglise-Orthodoxe-Russe-Madonna/
(5)
http://french.ruvr.ru/2012_08_04/Pussy-Riot-proces-Vladimir-Poutine/
(6)
http://fr.rian.ru/world/20120818/195716745.html
(7)
http://fr.rian.ru/society/20120731/195531040.html
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